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Quatrième pays en termes de production cotonnière sur le plan africain avec 436000 tonnes, la campagne cotonnière n’a pas été satisfaisante au pays des hommes intègres. C’est l’information qu’a révélé l’AICB au cours d’un point de presse tenu le 13 avril dernier. En effet, selon Ali Compaoré, président de la SOCOMA, il est ressorti que contrairement aux ambitions initiales qui étaient de produire 800 000 tonnes de coton graine, le niveau de la campagne 2018/2019 s’est établie à 436 000tonnes de coton graine ,ce qui représente une baisse de 29% par rapport à la campagne écoulée. Aussi, il a ajouté que les rendements aux champs ont connu également une baisse passant de 697kg/ha en moyenne.
Pourquoi une telle contreperformance ?
Au regard de ce qui suit plus haut, le président de l’AICB, Bihoune Bambou a souligné que les facteurs explicatifs sont essentiellement le climat qui a été caractérisé cette année à la fois par des épisodes secs et des inondations, les mouvements de boycotte et de contestation qui ont entrainé des pertes d’emblavures estimées à 200 000 ha environ, la pression parasitaire. C’est pourquoi dit-il : « avec cette contreperformance, notre filière cotonnière a plus que jamais besoin de rebondir, de recouvrer ses lettres de noblesse d’antan et de savoir qu’elle est et sera pour encore longtemps un des piliers de l’économie nationale ».
Wendemi Annick KABORE