Le district sanitaire de Kombissiri a organisé le mardi 15 septembre 2020 une rencontre de briefing des médias sur les journées locales de vaccination contre la poliomyélite. Objectif, solliciter l’appui des médias pour une campagne réussie.
Le Burkina Faso, à la date du 03 septembre 2020 enregistre 10 cas de poliomyélite répartis dans 08 districts sanitaires. Cette situation selon Dr Dieudonné Koama, communicateur du jour est une urgence de santé publique nationale, d’où la nécessité de la riposte vaccinale à travers les journées locales de vaccination. Ces journées locales de vaccination sont prévues du 18 au 21 septembre 2020 pour le round 1 et du 02 au 05 octobre 2020 pour le round 2. Pour cette campagne, seulement 7 régions sont concernées à savoir les régions du Centre, Centre-Est, Centre-Nord, Centre-Ouest, Centre-Sud, Plateau Central et de l’Est.
Les hommes de médias conviés à cette rencontre de briefing sur ces journées locales de vaccination contre la polio, sont sollicités à jouer leur partition afin de mieux réussir cette campagne, au regard des multiples défis liés à la pandémie du Covid-19, à l’insécurité, à la saison pluvieuse, aux rumeurs anti vaccination et autres.
Selon Dr Dieudonné Koama, la polio est une maladie extrêmement contagieuse provoquée par un virus et qui touche principalement les enfants de moins de 5ans. Cette maladie qui envahit le système nerveux peut entrainer une paralysie flasque qui s’installe en quelques jours. La polio, précise-t-il, est due à un manque d’hygiène. En effet, elle est transmise principalement par les selles directement par les mains sales ou à travers l’eau ou les aliments contaminés.
Cette campagne qui vise à interrompre la circulation et la transmission du virus dans le pays au cours des 6 prochains mois va concerner tous les enfants de 0 à 59 mois des régions retenues. Il n’existe aucun traitement curatif contre la polio une fois que la paralysie s’est installée et la vaccination reste le seul moyen efficace pour l’éviter et protéger les enfants.
Les agents vaccinateurs feront du porte à porte et sillonneront les points de passage frontaliers, les gares, les marchés, les points, les lieux de culte, afin de toucher le maximum d’enfants cibles.
Jean Yves Birba (Correspondant)
