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Le ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques rend compte des activités menées au cours des deux années écoulées. Ce bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du plan national de développement économique et social fait ressortir les actions réalisées dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la production végétale ainsi que dans la mécanisation agricole et la fertilisation des sols. Au cours du conseil d’administration du secteur ministériel CASEM qu’il tient ce matin à Ouagadougou, le ministre se dit satisfait du bilan qui contribue à une mise en œuvre effective de l’axe 3 du PNDES.
« Contribution de l’agriculture dans la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et social : Bilan et perspectives », c’est autour de ce thème que les acteurs du domaine de la l’agriculture et des aménagements hydrauliques vont orienter leurs réflexions. L’objectif étant entre autres d’examiner et de valider le rapport annuel 2017 des activités du ministère.
Pour le premier responsable du département, Jacob OUEDRAOGO, le bilan est satisfaisant. Il ajoute que malgré la campagne agricole 2017–2018 particulièrement mitigée, la production céréalière est estimée à 4 063 198 tonnes ; la production des cultures de rente à 1 360 952 tonnes et celle des autres cultures vivrières à 717 479 tonnes. Cependant même si ces résultats sont louables selon lui, il ne manque pas de souligner que malgré les efforts consentis, les résultats en 2017 sont en deçà de leurs attentes. En effet par rapport à la campagne agricole passée, la production céréalière a connu une baisse de 11,03% et de 11,65% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Celle des cultures de rente a aussi connu une baisse de 8,90% et reste stable (+0.53%) par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.
Par ailleurs, 53,2% des ménages ruraux agricoles ne seront pas à mesure de couvrir leurs besoins céréaliers avec leur seule production de la campagne. Pour faire face à cette crise et afin d’atteindre les objectifs fixés par le département, il y a eu la multiplication des boutiques témoins dans les régions touchées. De 138 boutiques témoins, le département est passé à 250. Il a également fait cas de de la distribution de 95 000 tonnes de céréales.
Mireille Bailly (stagiaire)
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