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Pour la tenue du 163ème journée internationale de la femme et du 6ème forum national des femmes, édition 2020 la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire Helene marie Laurence Ilboudo/Marchal, a tenu une conférence de presse le mercredi 5 février 2020 à Dori dans la capital du sahel. Il été aussi question des actions déployés par le gouvernent pour renforcer la résilience des déplacés internes.
Le 8 mars 2020 sera célébré sous le thème « crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes ». C’est ce qui est ressorti de la conférence de presse tenu le mercredi 5 février 2020 à Dori avec la ministre en charge de la femme. L’objectif général de la célébration conjointe du forum national des femmes et de la journée internationale de la femme 2020 selon elle est de contribuer à impacter la résilience des femmes face aux effets de la crise sécuritaire. Pour l’organisation conjointe de la cérémonie, il est prévu selon la ministre plusieurs activités dont l’organisation de panel, la tenue de foras régionaux avec les femmes pour recueillir leurs préoccupations, le dialogue direct des femmes avec le Président du Faso et des communications en lien avec la crise sécuritaire. Une crise sécuritaire qui selon le conférencier a engendré près de 613 mille personnes déplacées internes dont 57 % d’enfants et 25% de femmes. Une situation qui interpelle le gouvernement selon la ministre Marie Laurence Ilboudo qui déploie des efforts au profit des populations. A ce titre, elle note le renforcement de l’autonomisation des populations à travers la mise en œuvre de projets et programmes de développement, la sensibilisation continue des populations sur la cohésion sociale, la lutte contre la stigmatisation ; l’élaboration et la mise en œuvre de plans de secours d’urgence.
Sur la question des bonnes volontés qui soutiennent les personnes déplacés, la ministre a invité les différents partenaires à coordonner leur action avec les autorités compétentes. Revenant sur les conséquences de la crise sécuritaire que connait le pays « on note les pertes en vies humaines, la psychose, la perte des ressources et autres moyens de subsistance. Par ailleurs, elle occasionne des risques qui affectent l’accès à la terre, aux marchés, à la mobilité interne, à la libre circulation des personnes et des biens. Outre ces répercussions, on constate la destruction d’infrastructures publiques et privées qui empêche l’offre en services essentiels de base dans des domaines tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement avec pour corolaires bien d’autres désastres » a soutenu la première responsable de la solidarité nationale.
Inoussa ZONGO (correspondant)
