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1er mars 1019- 1er mars 2019, le Burkina Faso a 100 ans d’histoire en tant qu’ Etat. Pour commémorer cet anniversaire, le gouvernement a entrepris de nombreuses activités dont des conférences régionales. Après le Centre-est, le Centre-sud est la deuxième région a abriter une rencontre du genre. Elle s’est tenue à Manga sous le thème : « De la création de la Haute-Volta à la construction de l’Etat-Nation burkinabè : Leçons et défis ».
Le gouverneur de la région du Centre-sud, Casimir Seguéda, à l’entame de la séance, a expliqué, que l’objectif premier de la commémoration du centenaire du Burkina Faso était de marquer une halte pour permettre à un grand nombre de burkinabè de faire une introspection profonde. Aussi à travers les conférences régionales, s’approprier le passé pour une meilleure compréhension du présent et pour se projeter dans l’avenir avec des repères sûrs. « Il s’agit aussi d’amener les Burkinabè à prendre conscience que cet anniversaire du centenaire du pays donne plus de devoirs en termes de civisme et de patriotisme pour relever les défis de la sécurité, de la démographie et de la culture » a-t’il laissé entendre.
D’éminents professeurs ont ensuite livré des communications retraçant les grandes étapes de l’histoire du pays, l’héritage culture et les valeurs traditionnelles de préservation de la paix et la cohésion sociale. Il s’agit, dans un premier temps, du Professeur Moustapha Gomgnimbou ,qui a fait un exposé sur le thème : « Les temps forts de la période coloniale ». En substance, il a évoqué les différents soubresauts qui ont marqué la vie du Burkina Faso depuis le contact avec le Blanc jusqu’à la proclamation de l’indépendance par le président Maurice Yaméogo, le 5 août 1960.
La seconde communication dont le thème est intitulé « Culture et cohésion sociale » a été livrée par le Professeur Albert Ouédraogo. Il s’est surtout appesanti, dans son exposé, sur la nécessité de pérenniser et de valoriser le patrimoine culturel ainsi que les valeurs traditionnelles pour construire un Etat prospère. Ces valeurs endogènes, a-t-il cité, sont entre autres la parenté à plaisanterie, le respect des ainés, les langues, le mariage, les religions, le respect de la vie humaine et la tolérance.
Les participants ont positivement apprécié la tenue de la conférence et la pertinence des thèmes qui ont été débattus. Le gouverneur de la région du Centre-sud et le Conseiller technique (CT) du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale (MATDC), Boukaré Linkoné, ont été aussi unanimes à reconnaitre que les échanges ont été riches et fructueux. Boukaré Linkoné a, du reste, exhorté les participants à cultiver le patriotisme et à emboiter le pas des anciens qui ont fait preuve de courage et de combativité durant le siècle passé de l’histoire du pays.
Largo Mamdi,Correspondant
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