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Selon le chef de projet «Beog-puuto», Adama Kaboré, l’étude a été diligentée dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, menée par une structure de la place. «Le document est un répertoire cartographique des différents micros-bassins et une analyse pédologique et hydrologique sommaire assortie des risques sociaux, environnementaux.», a-t-il expliqué.
Dans cette étude, il ressort que les actions de «Beog-puuto» pourront contribuer à restaurer environ 30 000 hectares (ha) de terres dégradées et à valoriser un important potentiel aménageable. «Le projet permettra aussi de définir le potentiel aménageable des micros-bassins versants par commune de la zone d’intervention du projet «Beog-Puuto» dans la région du Centre Nord (lot2) », a-t-il souligné.
Aux termes des échanges sur la faisabilité technique et financière dudit projet dans la région du Centre-Nord et des amendements, l’étude a été validée par les participants.
Cependant, des recommandations ont été formulées, à savoir l’appui à l’application de la loi portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) au Burkina Faso et le développement d’une synergie d’actions de l’ensemble des acteurs.
Lancé en juillet 2019, «Beog-puuto», est un projet de récupération des terres dégradées et d’augmentation de la productivité agro-sylvo-pastorale dans les zones les plus arides et fragiles de quatre régions du Burkina Faso.
Au Centre-Nord, il est inscrit dans le Lot2 et couvre les communes de Pissila, Korsimoro, Kaya, Tikaré, Nasséré, Guibaré, Kongoussi, Bourzanga, Boulsa et Boala.
Conçu dans le cadre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel par le consortium constitué de SOS SAHEL International France, le projet «Beog-puuto», il a une durée de cinq années (janv. 2019-déc. 2023), et financé par l’Ambassade de Suède au Burkina Faso, d’un coût d’environ 12, 5 milliards de F CFA.
Wendkouni Sawadogo (correspondant)
