L’entreprise Solafrique, spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, a formé, du 28 au 30 septembre 2020, à Manga, 26 personnes issues de neuf (9) villages des provinces du Zoundwéogo et du Nahouri dans la région du Centre-Sud.
L’initiateur de la séance d’apprentissage est le Programme de Micro-Financements du Fonds pour l’Environnement mondial (PMF/FEM) du Burkina, en partenariat avec Notre Soleil Suisse et Solafrique. Les participants quant à eux sont en majorité des femmes membres d’associations dont six (6) femmes formées préalablement en Inde en énergies renouvelables encore appelées « grand-mères solaires » ainsi que des menuisiers de chacun des villages concernés.
Durant les trois jours, ils se sont familiarisés à la confection de fours fonctionnant exclusivement au solaire, à l’aide de planches en bois, de clous, de tôles, de vitre et de coton.
La participante du village de Songo II dans le Nahouri, Azara Adouabou a loué l’initiative qu’elle a trouvée opportune et bénéfique. « Avec ces fours, finies les corvées de bois et nous ne souffrirons plus des brûlures et de la fumée », s’est-elle réjouie. « Pendant la cuisson, on peut mettre à profit son temps pour vaquer à d’autres occupations et on économise de l’argent parce qu’on réduit les dépenses occasionnées par l’achat de bois de chauffe, de gaz, de charbon ou de pétrole », a renchéri le formateur par ailleurs directeur général de l’entreprise Solafrique, Asso Ouêdui Ernest, à propos des avantages liés au four solaire.
Pour le Coordonnateur pays du PMF/FEM, Noël Compaoré l’intérêt du four réside aussi dans le fait que son utilisation n’induit pas à la déforestation ou au déboisement, contrairement à la cuisson au bois de chauffe ou au charbon de bois. Mieux, a-t-il dit, la source d’énergie du four qui est le soleil est propre et permanente. « Si l’utilisation du four se repend au Burkina Faso, il va s’en dire que nous pourrons sauver nos forêts », a soutenu M. Compaoré, qui précise que la tenue de la session de formation de Manga a été d’ailleurs voulue par son programme et ses partenaires pour inciter à l’utiliser des énergies vertes dans la cuisine des ménages du Centre-Sud.
Aussi, il a invité les participants à être des ambassadeurs de la promotion de l’utilisation des énergies propres et contre les pratiques nuisibles destructrices de la forêt et de l’environnement.
Le PMF/FEM est un mécanisme de financement géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ses zones prioritaires au Burkina Faso sont les régions du Centre, du Centre Est, du Centre Sud, du Centre Ouest et du Nord.
Largo Mamdi (Correspondant)
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