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« Indiscipline avec poursuite judiciaire pour haute trahison du parti, abus de confiance, usurpation de titre, faux et usage de faux, et tentative de déstabilisation du parti ». C’est en ces termes que le– président du parti républicain pour l’intégration et la solidarité (Paris) a exprimé son désarroi vis-à-vis de Roland Goungounga, fils du défunt père fondateur du parti. Selon lui, ce dernier a préféré abandonner le parti de son père et fondé un autre parti qui a disparu en fusion au profit du Mouvement du peuple pour le progrès, (MPP).
A en croire le président du parti, Roland Goungounga n’a jamais été membre statuaire du parti donc ne peux prétendre être le président. Car dit-il « C’est ce qui explique sa déclaration à la presse d’affilier le parti à la majorité présidentielle pour prétendre avoir une reconnaissance dont Simon Compaoré avait refusé en son temps. Alors qu’il n’est pas sans ignorer que le parti est déjà affilier au chef de fil de l’opposition (CFOP) ».
Il a par ailleurs affirmé qu’il a été le président du parti issu du 1er congrès extraordinaire du 21 juin 2009 suivant récépissé n 2009 /547/MTD/SG/DGLPRAP/du 23 /09 2009, et qu’il a été également reconduit à la tête du parti après le décès du président Cyril Goungounga, à l’issue du 2eme congrès extraordinaire survenu les 3 et aout 2014, chose qui à prévalu à sa candidature au présidentielle 2015.
Cependant si les deux homonymes Roland Tondé et Goungounga se tiraillent pour une question de légitimité, il est bon à savoir qu’il y a un seul fauteuil et une seule tête qui devra resté couronné pour le compte du parti .Ceci étant aucun d’entre les deux n’est près a céder la place à l’autre et continue sa bataille de son côté. Mais Roland Tondé dit rester sur sa position car toutes les preuves montrent qu’il est le vrai président du parti.
Flore Kini (Stagiaire)