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C’est le Pr Mamoudou Hama Dicko ,président de la Nouvelle Alliance du Faso(NAFA) et Dr Aristide Ouédraogo Président du FPR, qui ont animé ce 22 janvier, le premier point de l’année 2019. Ils ont échangé avec la presse sur plusieurs points y compris la nomination du nouveau Premier ministre.
Nombreux sont les hommes de médias qui ont effectué le déplacement au siège du Chef de File de l’opposition politique (CFOP). Les conférenciers les ont entretenu sur plusieurs points.Il s’agit de la nomination du nouveau premier ministre, la nomination d’un nouveau chef d’Etat-major général des armées, l’aggravation de la crise sécuritaire dans le pays, la fermeture de près de 1000 écoles et la remise en cause de l’autorité de l’état.
Pour ce qui est de la nomination du nouveau premier ministre, les conférenciers disent ne pas avoir de jugement par rapport à la personne de M. Dabiré. Cependant, ils disent remarquer que le pouvoir du MPP a été obligé d’aller chercher son Premier ministre parmi les cadres éminents de l’ancien régime. Tout de même, « La solution à la situation de chaos que vit actuellement le pays, ne peut pas se résumer en un simple changement du premier ministre ou de gouvernement » a insisté Dr Aristide Ouédraogo du Front Patriotique pour la Renaissance (FPR).
Suite aux multiples tueries que connait le pays, l’opposition demande au gouvernement burkinabè, aux amis du Burkina et aux bonnes volontés d’être solidaires à l’endroit des compatriotes refugiés internes. Elle estime que ceux qui dirigent le pays ne doivent pas se faire passer pour de simples spectateurs. La crise sécuritaire affectant le système éducatif, l’opposition politique attire l’attention du gouvernement. « En s’attaquant à l’éducation, les terroristes s’en prennent à notre civilisation, à notre citoyenneté, à nos valeurs et à notre démocratie » ont martelé les conférenciers. A en croire leur propos, le Burkina Faso qui autrefois était un havre de paix s’est transformé en destination hautement risquée.
Comme tous les Burkinabè, l’opposition politique a également appris la nomination d’un nouveau chef d’Etat-major de l’armée, en la personne du général Moîse Minoungou. Elle dit attendre de juger le nouveau CEMGA sur la base des résultats de l’armée dans la lutte contre le terrorisme.
Mireille BAILLY