Le ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré a rencontré les acteurs de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso le lundi 05 octobre à Ouagadougou. Au cours des échanges, les acteurs de l’artisanat ont posé des préoccupations afin de redynamiser leur secteur pour plus de compétitivité.
Favoriser la promotion et le développement du secteur de l’artisanat, telle est la mission que s’est assignée la chambre des métiers à sa création en 2007. Dans l’exécution de cette mission, elle se trouve confrontée à diverses difficultés. Au nombre des difficultés qui impactent le secteur, Jacques Sedogo, le président national de la CMA-BF déplore entre autres l’insuffisance de la subvention de l’État au regard de l’immensité des missions assignées. Il note aussi l’insuffisance du personnel au regard du volume de travail, l’exiguïté des locaux servant de bureau au personnel existant et l’absence de locaux servant de siège à la CMA-BF.
Outre cela, le président mentionne la problématique de l’accès des artisans à la commande publique. A en croire Jacques Sedogo, président national de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), la structure du point de vue de la mise en œuvre de l’ensemble de ses préoccupations sus-citées a rempli sa part de responsabilité.
Pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur de l’artisanat, le ministre du commerce venu s’imprégner des réalités du métier dit avoir pris bonne note. « Ces concertations vont permettre de voir ce qui a été fait et surtout prendre de nouvelles décisions, engagements pour permettre de rendre plus performante la Chambre des métiers en tant que faitière », a déclaré Harouna Kaboré.
Après avoir visité les locaux de la CMA-BF le ministre a confirmé l’exiguïté dont a fait cas le président National de la CMA-BF. De ce fait il a indiqué qu’il y a un projet de construction du siège, mais qu’il reste le plaidoyer pour la mobilisation des ressources.
Mireille Bailly