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Koudougou a abrité le Samedi 28 Décembre 2019, la 7ème édition du championnat national des jeunes de lutte initié par la fédération burkinabè de lutte. L’activité a réunie de jeunes lutteurs venus des quatre coins du Burkina. Son objectif était de préparer la relève dans la discipline de la lutte traditionnelle.
Au total quarante (40) jeunes lutteurs ont rivalisé dans soixante-douze (72) combats lors de cette 7ème édition du championnat national des jeunes de lutte traditionnelle initié par la fédération burkinabè de lutte. Débuté le Samedi 28 Décembre, la matinée a été réservée aux éliminatoires et la soirée aux finales. Pendant ladite finale, les spectateurs ont eu droit à huit (8) combats soit quatre (4) combats de classement et quatre (4) combats de finale toute catégorie confondue. Les grands vainqueurs de cette édition étaient Garané Seydou, Bonané Florent, Zan Mamadou et Bako Gnama, respectivement dans les catégories 50 kg, 55 kg, 60 kg et 65 kg. L’esprit de fair-play qui a prévalu au cours de cette compétition a permis son bon déroulement, et cela a été salué à sa juste valeur par le parrain de l’édition, Jean Yaméogo, président du comité national olympique et des sports burkinabè.
Cette compétition regroupe chaque année des jeunes d’une dizaine de province. Pour le président de la fédération burkinabè de lutte, Pierre Badiel, elle va en droite ligne avec la politique du ministère en charge des sports et des loisirs, qui a mis la préparation de la relève sportive comme une préoccupation majeure. Et sur la question du choix de Koudougou pour abriter cette édition, le président Badiel, a fait savoir que, la ville est un creuset de la lutte, et au vue de sa proximité avec le Sanguié des talents pouvaient être décelés. Ce pari a donc été tenu, à en croire, Mr Badiel, au vue du niveau élevé des combats : « Notre mission, c’est de détecter des talents pour approvisionner l’équipe nationale, et nous sommes sur la bonne voie. C’est des jeunes sur lesquels la fédération peut compter pour relever le niveau de notre lutte au Burkina Faso ».
A l’issue de cette compétition, une assemblée générale extraordinaire, a été convoqué le Dimanche 29 Décembre 2019. Elle a permis de faire la relecture des textes fondamentaux de la fédération pour qu’elle soit en adéquation avec les nouveaux textes du ministère en matière de politique du sport et des loisirs. Ces échanges à bâton rompu se sont tenus non seulement en présence des présidents de club, de district et de ligue, mais aussi avec celle des encadreurs, des lutteurs et des premiers responsables de la fédération.
Aziz KABORE (Correspondant)