Le mouvement Servir et non se servir (SENS) a tenu son assemblée générale souveraine du 11 au 12 juin 2021 à Ouagadougou. Après ces 48h de travaux, une coordination nationale devant travailler à atteindre les objectifs du mouvement a été mise en place. Cette assemblée générale a connu la présence de représentants d’autres partis politiques et de certaines personnalités publiques.
10 mois après sa création, le mouvement SENS a réuni ses militants, partisans et sympathisants, autour d’une assemblée générale souveraine. Une occasion pour les uns et les autres de faire une rétrospective sur la participation du mouvement aux élections législatives du 22 novembre 2020, et dégager des perspectives, pour les années à venir. Ainsi, à la cérémonie de clôture de cette assemblée générale souveraine placée sous le thème : « La place du Mouvement SENS dans l’échiquier politique nationale et panafricain », une coordination nationale composée de 24 membres dont 12 secrétaires a vu le jour. C’est cette coordination de 37,7% de femmes et de 25% de jeunes qui doit conduire la structure vers sa destinée, pour les trois prochaines années.
Convaincus que seule l’action peut conduire à un changement qualitatif, les militants du mouvement SENS disent être optimistes. Le travail, l’intégrité et la justice peuvent selon eux, constituer ce changement qualitatif. « La cohésion sociale et la réconciliation nationale, sont l’exercice de la justice », soutient le coordonnateur national du mouvement Me Guy Hervé Kam. Pour lui, le Burkina Faso traverse des moments difficiles, en ce sens que beaucoup de Burkinabè ont fini par basculer dans le pessimisme. « Nous ne devons pas douter parce que le Burkina restera debout. Faisons le choix de l’espérance conquise hors de toute naïveté, pour être à la hauteur des défis qui se posent à nous », a lancé Me Hervé Kam. Abondant dans le même sens, le secrétaire national à la culture Rasmané Ouédraogo dit ‘’Razo’’, a appelé les directions des partis politiques à changer de fusil d’épaule.
« Rien ne changera dans notre pays si nous ne décidons pas de faire la politique autrement », a dit Me Kam, déclarant que le SENS a des pyramides à bâtir. A ses dires, les différents maux du pays sont fondamentalement politiques, et il faudra prendre l’engagement de les résorber. « Lors des élections législatives, nous avons appris de nos forces et de nos faibles, des professionnels en politique et de nos compatriotes. Nous n’avons pas gagné de siège à l’Assemblée Nationale, mais nous avons gagné le cœur des Burkinabè », a conclu Me Guy Hervé Kam, coordonnateur national du mouvement SENS.
Nicolas BAZIÉ
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