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Les mouvements d’humeurs que connait le Burkina Faso depuis près de 3 ans ont incité le gouvernement à revoir sa politique de gestion financière en vue de tempérer l’atmosphère nationale. C’est dans cette optique qu’il est parvenu à la décision tant tumultueuse pour certains syndicats et partis politiques, de procéder à une remise à plat totale du système de rémunération des agents publics.
Face à ce cataclysme national, le chef de fil de l’opposition politique (CFOP) ne cesse de monter au créneau pour manifester son désarroi vis avis de la situation. A son avis, le format proposé pose déjà problème. Car, dit-elle : « Il s’agit avant tout d’une question entre l’Etat qui est employeur et ses employés. Que vienne faire les prétendues forces vives de la nation » ? Puis de poursuivre « Pourquoi ces forces qui n’étaient pas associées au recrutement des agents de la fonction publique le sont maintenant au moment de la discussion sur les reformes portant sur les rémunérations ».
Au regard de ces nombreuses questions, l’opposition soutient pleinement le refus de participation au dialogue national de la centrale syndicale CGTB et estime que cette conférence n’a aucun sens dans le format actuel. A cet effet, le président du rassemblement des écologistes du Burkina Faso, Adama séré affirme que « Le gouvernement fait du populisme et cherche à noyer les choses, si non que les discussions doivent être direct entre l’Etat et les syndicats ».
La crise au sein de l’arrondissement 3 a été abordée par les conférenciers du jour. En effet lors d’une conférence de presse tenue au sein du CFOP Rainatou Sawadogo, maire dudit arrondissement avait confié à la presse que son département fonctionnait depuis un an à fond propre du fait que le maire Armand Béouindé avait décidé de geler toutes les dépenses d’investissements dans les 12 arrondissements. Pire encore, selon le président du mouvement panafricain du Faso, Achille Ouédraogo, elle se serait levée de son lit d’hôpital pour aller célébrer des mariages dans son département.
L’opposition a également déplore la conduite de maitre Benewendé Sankara qui a traité le maire de l’environnent 3 de pleurnicharde. A cet effet, le président du mouvement panafricain du Faso, Achille Ouédraogo laisse entendre que « Pour nous, c’est une question de bon sens et nous pensons qu’il n’est pas bon de tourner le dos à la natte où vous vous êtes couché hier, puisse que vous avez bénéficiez des avantages de cette celle-ci ».
Flore KINI(Stagiaire)
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