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L’occasion pour ces professionnels du cinéma de se partager les idées et les expériences pour faire avancer leur art à travers le continent et le faire parler au-delà des océans et des mers. « Ça apporte un plus pour le cinéaste que je suis. Être un acteur qui est sur le plateau c’est une chose mais il vaut mieux apprendre d’autres personnes parce que ce colloque organisé par les Écrans Noirs nous avons d’imminente personnalités qui viennent des États-Unis, du Canada et d’autres parties du monde et c’est toujours très bon pour un cinéaste d‘être cultivé c’est un véritable bouillon de culture donc il faut en profiter », s’est félicité Séverin Nelingui, un comédien camerounais.
L’une des faiblesses du cinéma africain est l’isolement dans lequel se trouvent de nombreux professionnels du secteur. C’est donc à juste titre que les cinéastes africains se félicitent de participer à des rencontres comme celle-ci. « Ce sont des occasions pareilles, ou les différentes circonstances sont reunies, bien sûr, vous savez, et chaque personne peut profiter différement de chacune de ses circonstances, donc je pense que la fertilisation croisée de ces différentes opinions est très fructueuse non seulement pour les cinéastes, mais aussi pour les critiques », explique Sada Niang, enseignant du cinéma africain à l’université de Victoria au Canada.
Si les panélistes s’accordent à dire qu’il faut beaucoup plus de moyens pour développer le cinéma africain, ils invitent à plus d’implication des États pour le rayonnement de l’industrie cinématographique africaine sur la scène internationale. Quant aux acteurs, ils sont appelés à se rendre plus compétitifs en améliorant leurs compétences et savoir-faire.