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Débutée le 6 novembre passé, la clôture de la 5e conférence du Conseil National pour le Développement Durable est intervenue ce mercredi 7 novembre 2018, à Ouagadougou. Cette 5e conférence avait pour but de raffermir davantage les acquis en matière du développement durable et tracer des orientations pour un développement durable réussi.
« Economie verte et développement durable au Burkina Faso : contribution des emplois verts à la création de richesses à la lutte contre le chômage des jeunes dans un contexte de changement climatique », c’est sous ce thème que s’est refermée la 5e conférence du Conseil National pour le Développement Durable (CNDD) ce mercredi 7 novembre 2018, à Ouagadougou. Selon le président de la 5e conférence du CNDD, Nestor Batio Bassière, l’économie verte signifie une gestion rationnelle des ressources naturelles afin d’accroître la productivité et les fruits de cette croissance doivent être repartis de façon équitable en respectant l’environnement. Et d’ajouter qu’il faut satisfaire les besoins présents et sans compromettre les besoins des générations futures. Pour le président du CNDD, pour mettre en œuvre le développement durable, il faut passer par la transition pour une économie verte.
Ces 48 heures de la 5e conférence du CNDD constitue un cadre de dialogue et de réflexion pour les acteurs de l’environnement sur les enjeux et les défis environnementaux auxquels le pays est confronté. Selon le secrétaire permanent du conseil national pour le développement durable, Justin Goungounga, cette 5e conférence s’inscrit dans le processus de renforcement de la concertation du dialogue inclusif entre les acteurs engagés dans la gestion du développement durable. Pour lui, l’objectif global de la 5e conférence est de contribuer à raffermir davantage les acquis en matière du développement durable et de tracer de nouvelles orientations pour mieux réussir le développement durable. Au terme de ces deux jours de réflexion, deux panels, des recommandations, des communications et des résolutions ont été enregistrés. Les recommandations les plus fortes sont au nombre de trois qui ont été lues afin d’améliorer les conditions de vie des burkinabè.
Pour ce faire, selon le premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le gouvernement s’engagera davantage à opérationnaliser la politique nationale du développement durable à travers la mise en place du commissionnaire général du développement durable. Aussi, il veillera à renforcer les instances du conseil régional pour le développement durable ainsi qu’à la tenue régulière de la conférence du conseil national pour le développement durable de même que la mise en œuvre des recommandations issues de cette 5e conférence. D’or et déjà, le premier ministre a instruit le secrétariat permanent d’assurer le suivi de ces recommandations.
Saaniayouor KPODA (Stagiaire)