COMITE INTERNATIONAL DE LA CROIX ROUGE : 2e édition de l’humanitarium itinérant en Afrique de l’Ouest

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Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a animé, le 26 juin 2018, à Ouagadougou, une conférence-débat en partenariat avec le Comité Inter-États de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), marquant la 2e édition de l’humanitarium itinérant en Afrique de l’Ouest. Cette conférence va servir de cadre d’échange afin de trouver des solutions idoines visant à adapter les interventions du CICR au service des communautés dans un environnement évolutif.

 

Les participants lors du panel

La seconde édition de l’humanitarium itinérant en Afrique de l’Ouest organisé par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) en collaboration avec le Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), est célébrée le mardi 26 juin 2018, à Ouagadougou sous le thème : « Impacts combinés du changement climatique et des conflits armés dans le sahel ». Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, cette conférence s’inscrit dans le cadre des initiatives de prévention des conflits armés et du changement climatique. Pour lui, elle vise aussi à encourager la recherche et le débat. Et d’ajouter qu’elle est en réalité, un laboratoire d’idées, un espace dédié à la réflexion sur l’action humanitaire en lien avec le développement, à l’expression des problèmes et des solutions.

Le chef de mission du CICR, Christian Munezero, a précisé qu’au cours du panel, les panelistes vont partager des expériences et les bonnes pratiques en vue de trouver des solutions aux problèmes humanitaires induits par des conflits de longue durée et par les autres problèmes humanitaires contemporains. Il a indiqué dans son discours que le but de la violence contemporaine est essentiellement de perpétrer l’affaiblissement du pouvoir des États. « L’objectif semble être de pérenniser une violence à un niveau relativement bas pour arriver à obtenir des espaces non gouvernés au sein des États », a-t-il souligné. Ainsi, il a relevé quelques données caractéristiques des conflits armés contemporains. Il s’agit, entre autres, du nombre de conflits armés non internationaux qui a doublé entre 2001 et 2016. La bande sahélienne à elle seule concentre touts les conflits armés contemporains, a-t-il regretté. Ces conflits armés prolongés sont une réalité qui touche plusieurs pays dans la bande sahélienne.

Pour ce faire, le ministre Maïga a salué la collaboration de ces deux institutions à savoir le CICR et le CILSS, au regard des défis que posent les conflits armés prolongés se déroulant dans des espaces géographiques durement affectées par les chocs liés aux changements climatiques.

Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)

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