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La direction régionale de la communication des Hauts-Bassins a organisé une conférence publique le samedi 27 octobre 2018 à la maison de la culture Anselme Titiama Sanou de Bobo-Dioulasso. Une conférence publique qui entre dans le cadre de la commémoration de l’insurrection populaire d’octobre 2014. À cette conférence publique, les questions relatives aux lotissements, à la justice et à l’insurrection ont été débattues.
Les échanges entre les acteurs de l’insurrection d’octobre 2014 ont surtout tourné surtout de la question de lotissement à Bobo-Dioulasso. Pour les OSC, c’est une bombe à retardement. C’est pour cette raison que le gouvernement a levé la mesure de suspension des lotissements dans toutes les communes sauf celles de Bobo et Ouagadougou. Le gouvernement par la voix de son porte-parole dit être conscient de la difficulté relative aux lotissements à Bobo-Dioulasso. C’est pourquoi, il invite à prendre part aux commissions ad hoc qui seront mis en place en vue de trouver des solutions pour faire face aux problèmes de lotissement dans la ville de Sya. Rémi Fulgence Dandjinou invite aussi les OSC à sensibiliser les populations sur les valeurs de la solidarité et l’intégrité en vue de la consolidation des acquis de l’insurrection.
Les OSC insurgées de la ville de Sya dressent un bilan satisfaisant de la gestion de Rock.
Les insurgées de Bobo se disent satisfaits de certaines réalisations du gouvernement burkinabé. Éloi Sawadogo de la ligue des jeunes salue la gratuité des soins des enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, la construction d’usines et le bitumage de certaines voies à Bobo-Dioulasso. Toutefois, Éloi Sawadogo comme de nombreuses OSC insurgées souhaitent que la justice lance un mandat d’arrêt international contre l’ex-président du Faso. Pour ce leader de la société civile de Bobo, la réconciliation nationale doit passer par la justice. La conférence a pris fin par l’interpellation faite au chef de l’État sur les questions sécuritaires. Pour Éloi Sawadogo, le président Kaboré doit prendre ses responsabilités pour faire face aux défis sécuritaires.
Mathéo Dabiré