[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Thomas Sankara, l’homme, l’on s’en souvient toujours. Si pour les uns , il était un dictateur, c’est sous des émotions que d’autres notamment le Dr Jean-Hubert Bazié, Firmin Diallo, Jean Emmanuel Ouali et Batian Benao ont refait la genèse de son histoire en égrainant quelques acquis de la révolution. » Le thème du panel va permettre à la jeune génération de comprendre ce qui a été fait, ce qui a été laissé pour compte et ce qui a été jeté » explique Jean Hubert Bazié.
Parmi les nombreux changements évoqués par les panélistes, on peut citer quelques-uns. Au temps de l’illustre disparu, les langues nationales étaient promues. C’est ce qu’explique Jean Emmanuel Ouali appuyé par Jean-Hubert Bazié, président de l’espoir. Chaque membre du gouvernement avait pour obligation de choisir une langue afin de l’étudier. Aussi un autre fait, c’est le passage de la fière volta au dytanier ainsi que le nom de la république Burkina Faso tous en langue nationale.
Sur le plan de la santé, étaient mise en place des postes de santé primaires (PSP) avec l’opération un village, un PSP et des centres de santé de la promotion sociale (CSPS). En plus il avait la reconnaissance officielle de la médecine traditionnelle, l’organisation des tradi praticiens et la valorisation de leurs actes. Outre ces faits, les panélistes a l’unanimité ont évoqué la réduction du train de vie de l’État par la limitation des salaires, des membres du gouvernement et l’obligation pour eux d’utiliser des véhicules de petites cylindrées sans climatisation, pour leurs déplacements courant et de voyager en avion en classe économique. Également sur le plan judiciaire Jean-Hubert Bazié rappel la création des TPR(Tribunaux populaires de la révolution) dont les séances étaient retransmises en direct à la radio nationale, dans un souci pédagogique de transparence. L’aide judiciaire par l’intermédiaire des Songda, sorte d’avocats publics chargés d’assister le citoyen lambda dans sa quête de justice. A les entendre, se remémorer ces évènements passés au près du président du CNR est très émouvant.
En déplorant le départ du président, les panélistes disent ne pas être contre le mémorial « Thomas Sankara ». Cependant Jean Hubert Bazié dit être contre l’idée de la tenue d’un concert au cours de cette commémoration. » C’est un deuil, et je ne comprend pas pourquoi vouloir tenir un concert ce jour si triste » a t-il déclaré.
Mireille Bailly
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…