Le Conseil municipal de Diébougou (Diébougou est une ville située dans la région du Sud-ouest) a adopté le budget primitif de 2021. Les activités se sont déroulées du 16 au 18 novembre 2020 sous la présidence du Maire. Les travaux se sont déroulés dans la salle de réunion de l’ONG ASUDEC.
C’est sous une atmosphère morose (pleine campagne politique) que les Conseillers municipaux de Diébougou ont tenu leur 2e session ordinaire de l’année 2020. Mais il faut noter que beaucoup de points ont été pris en compte selon le Maire Alphonse Somda. « Au niveau de 2021, nous avons fait l’effort d’embrasser presque tous les domaines. Nous avons ainsi adopté des investissements marchands, des infrastructures. Pour l’année 2021, le budget est de 536 millions, un budget en nette diminution par rapport à celui de 2020 qui était d’environ 600 millions de francs. Le budget doit être réaliste. A partir du moment où cette année avec la pandémie de Covid-19, on ne l’a pas utilisé dans sa totalité comme on le voulait. Donc nous ne pouvons pas fermer les yeux et reconduire les mêmes programmes » a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le Conseil municipal de Diébougou fait face à de nombreuses difficultés selon le Maire de ladite Commune. Il faut noter entre, autre l’incivisme fiscal. Pour lui, depuis que le pays a traversé l’insurrection, tout a basculé. Les populations ne respectent plus les règles de circulation et du coup ce sont de grands défis auxquels le Conseil municipal fait face. Ensuite, il y a le problème de santé. A en croire le Maire de Diébougou, la Commune compte six CSPS dont trois gros notamment le CSPS communal qui fonctionne pratiquement comme un centre médical (CM). En effet, 36 agents y travaillent et il est beaucoup restreint, chose qui ne leur permet pas de travailler avec aisance. Aussi avec la campagne électorale, beaucoup de conseillers sont absents.
Outre ces difficultés, des solutions sont envisageables pour atteindre les objectifs indique M.Somda. « D’abord, nous sommes élu conseiller pour défendre les intérêts de la localité. Pour cela je demande à chacun d’être actif dans les débats. Ensuite, nous mettrons l’accent sur la collecte des impôts. Et chaque commerçant doit savoir que c’est grâce à ces impôts collectés que nous faisons d’autres nouvelles réalisations. Alors un accent sera mis sur la sensibilisation de l’importance de la collecte de l’impôt au niveau des commerçants » a-t-il proposé.
Tchiroubathian Dabiré (correspondant)