Au total 16 jeunes de la commune de Poa (25 km de Koudougou) ont bénéficié de microcrédits, au cours d’une cérémonie ce mardi 21 juillet 2020, en vue de financer leurs micro-entreprises. Ils ont décidé de se lancer soit dans l’élevage, l’agriculture, la restauration ou la transformation. Cela a été possible grâce à la coopération Suisse à travers son programme décentralisation et participation citoyenne (DEPAC).
Après une série de formation sur l’entrepreneuriat et la création d’entreprises au profit des jeunes de la commune de Poa, ceux-ci ont ensuite été initié en Décembre 2019, sur les secteurs porteurs et le montage des dossiers de requête de financement. Une étape à l’issue de laquelle, grâce à la coopération Suisse à travers son programme décentralisation et participation citoyenne (DEPAC), la commune a pu mettre en place le fond local d’appui aux initiatives des jeunes et des femmes, d’une enveloppe de trois million (3 000 000) F CFA. « Nous avons reçu au départ une quarantaine de dossiers de promoteurs souhaitant investir dans les domaine de l’élevage, de l’agriculture, la restauration ou la transformation », explique Hadara Sawadogo, responsable du centre communal de promotion des jeunes et des femmes de Poa. Il poursuit que la sélection, s’est opérée par la mise en place d’un comité de sept (7) membres qui a reçu individuellement chaque promoteur qui venait défendre son projet.
Pour leur part, chacun des bénéficiaires a un business plan déjà ficelé. Mme Emilienne Kaboré, a bénéficié d’un micro-crédit de 150.000 F CFA, pour investir dans l’élevage porcin. Elle dit l’avoir choisi à cause de sa rentabilité : « Au bout de six (6) mois, si les porcs sont bien nourrit, on peut les vendre entre 40.000 et 45.000 F CFA l’unité ». Dame Kaboré a également salué l’initiative, qui participe, à son sens, à l’autonomisation économique de la femme. Mohamadi Zoubga, lui, a bénéficié d’un financement de 250.000 F CFA, qu’il compte investir dans l’aviculture. « Ça fait près de trois ans que j’ai bénéficié d’une formation dans le domaine de l’aviculture. Et cette somme va me permettre d’étendre ma ferme et de mieux développer mon business, parce que j’évacue près de deux-cent (200) têtes chaque six mois », conclut le jeune aviculteur.
Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)
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