Dans le but d’avoir des élections apaisées et de promouvoir la cohésion nationale, plus de 200 participants issus de partis politiques et de la société civile se sont rencontrés ce jeudi 24 septembre 2020 à Ouagadougou, à l’occasion du premier forum national des web activistes du Burkina Faso. Organisé sous le thème, « contribution des web activistes politiques pour une véritable réconciliation nationale dans un contexte électoral : défis majeurs et engagements collectifs », ce forum se veut un canal par lequel les activistes peaufinerons leurs stratégies de communication sur les réseaux sociaux, au grand bonheur des formations politiques et des Organisations de la société civile.
2,2 milliards, c’est le nombre d’utilisateurs de Facebook au plan mondial en 2018. Au Burkina Faso, ce sont plus de 1 600 000 personnes qui utilisent ce réseau social. Malheureusement, l’on assiste à des actes malveillants, notamment les atteintes à la vie privée, la diffusion des fausses informations et les excès de toutes sortes.
De Facebook à WhatsApp, Wechat, en passant par Instagram et Twitter, l’on reconnait que ces réseaux sociaux sont des supports de communication privée, institutionnelle et politique. Ce sont des outils d’interpellation et de veille politique qui ont joué un rôle important dans le monde, à un moment donné selon la ministre de l’économie numérique Hadja SANOU/OUATTARA. Des outils dont l’utilisation doit contribuer à promouvoir le vivre ensemble et la cohésion sociale selon les indications de la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) Marguerite Ouédraogo. « Nous devons plus que jamais réfléchir pour transformer Facebook, au profit de notre vivre ensemble ainsi que la cohésion sociale, gage d’un développement soutenu de notre pays », a-t-elle insisté.
Le 22 novembre 2020, se tiendront au Burkina Faso, les élections législatives et présidentielles. Dans le souci de promouvoir une image positive et une saine communication en période électorale, la présidente de la CIL Marguerite Ouédraogo croit que les activistes devraient à l’issue de la rencontre, apporter une part significative supplémentaire à l’édification de la paix et du vivre ensemble, dans la contradiction d’opinion philosophique et politique.
Nicolas Bazié
