Jacob Compaoré a été sacré vainqueur de la deuxième édition du concours « Journalisme amateur », organisé par l’association jeunesse vivante (AJV) en partenariat avec le journal ‘’Le Quotidien’’. L’édition a connu son dénouement le samedi 24 Octobre 2020 à Koudougou, à travers une cérémonie de distinction.
« Déplacés internes de Pazani : Une vie de cauchemar », ainsi s’intitule la production journalistique de Jacob Compaoré, qui l’a porté sur la plus haute marche de la deuxième édition du concours « Journalisme amateur ». Sur la question du choix de ce sujet, l’étudiant en 3ème année à l’Institut panafricain d’études et de recherches sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), affiche qu’il a juste voulu dépeindre les conditions de vie précaires que vivent les déplacés internes de Pazani dans la province du Kadiogo. Il est reparti tout souriant, avec un ordinateur et une attestation, des lots qui représentent, à son sens, le résultat d’un travail de recherche de longue haleine, mais surtout de terrain.
Lancée en Juillet 2020, la deuxième édition du concours « Journalisme amateur », placée sous le thème : « Jeunesse, journalisme et réseaux sociaux : quelle pratique responsable ? », a connu la participation de 107 candidats. L’ensemble des participants, explique Mme Sita Diallo/Traoré, présidente de l’association jeunesse vivante (AJV), ont bénéficié d’une formation théorique sur les genres et techniques de rédaction journalistique et en éducation aux médias. En plus de cela, ils ont aussi été outillés sur les notions sur l’environnement juridique qui encadrent le secteur de la presse et de la communication au Burkina Faso. Une série de formations à l’issue de laquelle les candidats ont chacun produit un article de presse. Elle ajoute plus loin que c’est ce qui a permis de distinguer quatre (4) meilleurs « journalistes amateurs ».
« On constate que les jeunes aiment le métier au regard de leurs agissements sur la toile, on sent vraiment l’engouement. Malheureusement, ils n’ont pas reçu de formation à la matière », selon la présidente de l’AJV. C’est pour pallier ce manque de formation que le concours a été créé pour initier les jeunes au métier de journalisme, a-t-elle fait savoir. Au patron de l’activité, Harouna Kaboré, ministre du commerce, de saluer l’initiative. Il a par ailleurs invité « les journalistes en devenir », à un usage responsable des réseaux sociaux, surtout dans ce contexte d’insécurité et de période électorale.
En termes d’accompagnement des lauréats, le comité d’organisation dit être dans la démarche de leur offrir des stages au sein des organes de presse présents à Koudougou, comme cela a été le cas avec les lauréats de la première édition du concours qui s’est tenue en 2014.
AZIZ Kaboré (Correspondant)