Conférence nationale sur le système de rémunération : Les syndicats font le bilan de leur participation

0

[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]

C’est pour présenter le bilan de leur participation à la conférence nationale des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat qui s’est déroulée du 12 au 14 juin dernier dans la capitale burkinabè, que les cinq centrales syndicales et les 21 syndicats autonomes ayant pris part à ladite rencontre, étaient face à la presse. C’était ce mercredi 20 juin 2018 à Ouagadougou.

 

Les syndicats sont créés pour défendre les intérêts des travailleurs. C’est ce que les cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes ont fait en prenant part du 12 au 14 juin dernier, à la conférence nationale des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat. C’est du moins l’avis du porte-parole de ces syndicats, Olivier Guy Ouédraogo qui a affirmé que « les syndicats qui ont participé à la conférence ont été guidés par la défense des intérêts acquis des travailleurs en recherchant l’équité sans qu’aucun agent public ne perde un seul franc sur son salaire ». Il a confié que ses camarades et lui ont rappelé au gouvernement, au cours de cette conférence nationale, les causes du malaise que connait la fonction publique aujourd’hui. A l’en croire donc, la situation actuelle dont il est question ici, n’est que le résultat d’une gestion « aventureuse, non professionnelle et clientéliste dont ont su user les gouvernants successifs pour amadouer certains travailleurs au mépris des propositions du mouvement syndical organisé et cela à l’aune d’une prétendue modernisation de l’administration ».

Si la volonté des autorités en organisant la conférence est de revoir le fonctionnement de l’administration publique, Olivier Guy Ouédraogo pense qu’elles ont intérêt à prendre en compte les recommandations formulées à l’issue de la rencontre. Il est revenu sur certaines de ces revendications. Il s’agit entre autres de l’avancée significative vers l’équité dans le traitement salarial des agents publics de l’Etat, la réduction du train de vie de l’Etat, la mise en place d’un mécanisme permettant une amélioration continue de la rémunération des agents publics de l’Etat indexée sur la croissance et le coût de la vie, etc. Le responsable syndical a, pour sa part, salué l’implication acquise des organisations syndicales dans les débats sur les questions socio-économiques et financières de la nation à travers la mobilisation des ressources et les dépenses du gouvernement.

Il est important de rappeler que l’un des principaux acquis de cette rencontre, est l’augmentation de salaire pour 80% de fonctionnaires. Si les syndicats se sont félicités de cet acquis, le secrétaire général de la Force ouvrière union nationale des syndicats (FO-UNS), Inoussa NANA, a regretté l’absence de certains syndicats qui ont préféré boycotter simplement la rencontre.« Si les autres étaient venus, cela allait renforcer notre position » a-t’ il expliqué . Tout en reconnaissant que l’Unité d’action syndicale (UAS) n’est pas une unité organique, et que chaque syndicat est maître de ses pensées et de ses actions, Paul Kaboré a souhaité que la prochaine fois, les autres structures syndicales se joignent à eux pour la défense des questions nationales.

Thierry KABORE( Collaborateur)

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez laisser un commentaire
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.