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Après trois jours de travaux sur la remise à plat des salaires des agents de la fonction publique, les participants ont recommandé le 14 juin que les émoluments d’une bonne partie des travailleurs soient revus à la hausse. En revanche, les travailleurs sont appelés à bannir un certain nombre de comportements n’allant pas dans le sens de la bonne marche de l’administration.
Le représentant des syndicats n’ayant pas boycotté la conférence, Guy Olivier Ouédraogo a de quoi être fier puisque l’esprit qui les a guidé n’a pas été remis en cause : « L’esprit qui nous a guidés est de restaurer une certaine équité sans qu’aucun fonctionnaire n’est pourtant à voir son salaire diminuer » s’est-il plu à rappeler. Et pour cause, selon les recommandations des participants quatre fonctionnaires sur cinq les verront même augmenter. Pour l’application de ces recommandations, les participants ont exigé qu’il soit mis sur pied un comité technique qui aura pour charge de les adopter. Les modalités d’adoption devant durer cinq (05) mois environs, leur mise en application devrait être effective en janvier 2019.
« Débats chauds » sur la question des fonds communs
Le reste des fonctionnaires-20% des effectifs donc – ne verront pas pour autant leurs salaires connaitre une quelconque incidence négative conformément à l’esprit de la conférence. Pour ces « privilégiés » par contre, il est recommandé un certain nombre de mesures telles l’avancement stationnaire c’est-à-dire le gel des avancements pour une certaine période. « Les fonds communs doivent revenir à leur esprit initial, c’est-à-dire qu’ils seront prélevés sur des accessoires tels que les pénalités et non plus sur le budget » indique le premier responsable du conseil national des organisations de la société civile(CNOSC) qui a tout de même indiqué que les débats sur la question « ont été chauds, très chauds ». La suppression d’institutions telles que le Haut-représentant du Président du Faso, le médiateur du Faso, le Conseil Economique et Social(CES) entretemps demandées par certains participants a aussi été abandonnée, a –t-il révélé.
« Notre histoire nous montre que notre peuple a toujours disposé de ressources tirées de nos valeurs pour affronter les nombreux défis auxquels nous ne cessons de faire face » a analysé le Premier ministre Paul KabaThiébaqui a salué non seulement l’esprit du dialogue des participants mais aussi et surtout la « pertinence des recommandations ».Des ressources qui ne seront pas de trop, puisque comme il est noté dans les recommandations, la conférence n’est qu’une étape et non l’aboutissement de la réforme du système de rémunérations au Burkina Faso.
Soumana LOURA
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