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Le Syndicat National des Artistes Musiciens du Burkina (SYNAMUB), a tenu son congrès le mardi 02 avril 2019, à Ouagadougou. Selon les congressistes, l’objectif était de procéder au renouvellement du bureau. Ainsi, le nouveau bureau qui est composé de 15 membres, a à sa tête Abdoul Kader Ouattara dit Almamy KJ.
Dans le cadre de ses activités, le SYNAMUB a tenu son premier congrès de l’année le mardi. A l’issue duquel le bureau national a été renouvelé. Constitué de 15 membres dont Almamy le capitaine du bateau, les éléments ont 3 ans pour démontrer à l’ensemble des camarades, leurs sacrifices et déterminations. Selon le secrétaire général, le congrès a été également l’occasion de faire le point de la gestion précédente. A cet effet, des insuffisances ont été signalées. Il s’agit entre autres, de l’insuffisance de la représentativité de la structure sur l’étendue du territoire national, l’insuffisance des cotisations des membres et la faible mobilisation des femmes au sein de la structure.
A en croire les membres du nouveau bureau, leur principale mission est de défendre les intérêts matériels et moraux des artistes musiciens burkinabé. Ils ont également la lourde tâche de faire vivre le SYNAMUB, en le faisant étendre à travers tout le Burkina Faso. « Nous allons continuer à combattre la clochardisation des artistes musiciens et la volonté de les rendre misérables. Nous travaillerons de sorte à ce qu’ils gagnent comme droit d’auteur et des copies privées, leur revient de façon équitable » a laissé entendre Almamy KJ. Le SYNAMUB, se dit également prêt à exprimer sa solidarité envers les autres organisations, quelques soit leurs composantes. Parlant de ses récentes revendications, la structure réclame du ministère de la culture un logiciel unique de comptabilisation et la baisse du prix de spectacle. Le syndicat n’a pas manqué de déplorer les dispositions de la loi 032 du ministère de la culture, qui selon lui est une véritable injustice. En effet, cette loi a attribué de manière injuste des coefficients aux différentes musiques.
Michel Caboré