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Situé au cœur de l’Afrique de l’ouest, le Burkina Faso partage avec six pays limitrophes une frontière commune d’environ 3615km. Ainsi, donc dans le but de concilier la sauvegarde de sa souveraineté nationale, le gouvernement a adopté en 2015 des référentiels de gestion de ses frontières. Selon le premier ministre ces documents ont pour but de “ contribuer à l’impulsion du développement socio
économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité ”.
Par ailleurs, il relève que les principaux axes de cette stratégie sont la maitrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des zones frontalières, l’amélioration de la présence et de l’image de l’État dans les zones frontalières, l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière, l’appui à la gestion intégrée des ressources naturelles partagées des terres…
“ Le conseil des frontières se réunit deux fois par an pour examiner les mises en œuvre des actions engagées dans le cadre de la gestion des frontières et donner des recommandations. Pour le présent conseil neufs recommandations ont été observé” a signifié Siméon Sawadogo, ministre d’état. Aussi il ajoute que cette présente session sera une occasion de dresser l’État des lieux de la gestion des frontières à travers la mise en œuvre e la stratégie nationale, d’identifier les contraintes et les difficultés majeurs, de proposer des solutions adéquates et de dégager des perspectives pour la suite du processus.
A en croire Léontine Zagré , SP conseil national des frontières, le point focal de la rencontre de ce jour consiste surtout à l’appréciation des référentiels de gestion des frontières à ce jour. Aussi, elle souligne que 2019 a été enrichissante en ce sens que sur les neuf recommandations qui ont été observées on constate des avancées significatives.
Wendemi Annick KABORE