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Le conseil régional du sahel a tenu sa quatrième session ordinaire du 12 au 13 novembre 2018 à Dori. Cinq points étaient inscrits à l’ordre du jour dont l’adoption du budget primitif.
Le conseil régional du sahel a réuni pour la quatrième fois ces conseillers pour sa session ordinaire qui s’est tenu du 12 au 13 novembre 2018 dans la capitale du Liptako. Pour cette session, cinq points étaient inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit essentiellement de la lecture, amendement et adoption du procès verbal de la troisième session ordinaire des 25 et 26 septembre dernier. En plus il y avait l’examen et adoption du budget primitif gestion 2019 et de la délibération portant affectation des droits de tirage, gestion 2019 de la région du sahel.
La session a connu la participation de tous les conseillers venus des différents horizons du Sahel. Selon, le président du conseil régional du sahel Hamidou Dicko, le budget primitif permettra de déterminer les priorités en matière de réalisation de projets pour le sahel. Pour, le président de la commission des affaires économiques et financières, Hamadou Oumarou le budget 2019 du conseil régional du sahel sera réaliste et réalisable. Pour lui le budget sera consacré à la réalisation des infrastructures pour l’amélioration des conditions de vie des populations du sahel.
« Nous allons réhabiliter plus de 100 hectares de terre dégradée, injecter plus de 200 millions pour le fonctionnement de nos structures de santé, acheter plus de 40 moulins pour nos femmes, et créer un foret régional à Gorom-Gorom dans l’Oudalan » a soutenu le président de la commission des affaires économiques et financières. Il a affirmé que le budget tient compte des besoins de la population.Le président du conseil régional Hamidou Dicko, a profité présentet le bilan des différents examens scolaires sur le regroupement des élèves à Djibo qui selon lui s’est bien passé avec un taux de succès satisfaisant. Il a aussi expliqué la nécessité de la création d’une police de proximité dans chaque commune pour lutter contre le terrorisme.
Inoussa Zongo (correspondant)