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Le premier président de la cour des comptes, Jean Emile Somda, a reçu en visite l’ambassadeur du Canada, Edmond R. Dejon Wega, le jeudi 28 juin 2018, à Ouagadougou, au cours de laquelle, ils ont discuté de la collaboration entre les deux institutions.
L’ambassadeur du Canada au Burkina Faso Edmond R. Dejon Wega, au cours d’une visite chez le premier président de la Cour de Compte, Jean Emile Somda, est allé s’imprégner des réalités de cette institution.
Selon Jean Emile Somda, le Canada est un partenaire du premier plan parmi tant d’autres pour son institution. Et de renchérir que le Canada est l’un des pays qui a une initiative très innovante à savoir le programme d’appui, la surveillance des industries extractives que nous appelons Projet d’amélioration de la surveillance de l’industrie extractive en Afrique francophone subsaharienne (PASIE). Ainsi, à l’entendre, le Canada aide la Cour des Comptes à renforcer ses capacités de contrôle afin que celle-ci puisse faire des audits efficaces et professionnels.
Toute chose, qui contribuera sans doute, aux yeux du premier président, à la bonne gouvernance du pays. « Il important que la Cour des Comptes qui est l’Institution Supérieure du contrôle public puisse être vigilent dans le secteur minier », a-t-il affirmé. Car, dit-il, en terme du commerce extérieur le secteur minier occupe le premier plan dans le développement du pays. « Ce projet est très important, car, nous connaissons l’importance des sites miniers pour le développement du pays », a-t-il déclaré. Donc, il faut s’assurer que le secteur minier procure des revenues pour le Burkina Faso. Et vérifier si ces ressources sont profitables à la population. Pour Jean Emile Somda, l’accompagnement du Canada ne se limite pas seulement à ce secteur, il y a bien d’autres activités sur lesquelles son institution peut compter sur le Canada. « L’ambassadeur à monter à mon Institution des pistes intéressantes que nous n’allons pas tarder à exploiter », a-t-il confié. En outre, l’ambassadeur du Canada, au cours de sa rencontre, a réitéré l’engagement de son pays à accompagner le Burkina Faso dans la réalisation de ses activités telles que définies dans le PNDES.
En effet, selon l’ambassadeur, le Canada finance des initiatives dans quatre (04) pays en Afrique dont le Burkina Faso. À l’entendre, ce financement se lève à environ huit milliards de franc CFA. « Ce financement a aussi pour objectif de financer les industries extractives », a-t-il mentionné. Ainsi, le premier président de la Cour des Comptes a indiqué que le montant dédié à la réalisation des activités au Burkina Faso couvre non seulement le pays, mais aussi, le Mali, le Madagascar et le Cameroun. En revanche, la Cour des Comptes est l’Institution supérieur du contrôle public et a pour mission le contrôle des comptes, le contrôle des gestions du gouvernement et aussi le contrôle des sites miniers. La préparation des audits au niveau des objectifs de développement durable. Mais pour remplir convenablement toutes ces missions, la Cour des Comptes fait face à certaines difficultés notamment le manque de formation qui est lié au manque de moyens financiers.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)
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