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Plutôt dans la matinée , Soumeylou Boubèye Maiga a eu des séances de travail avec les représentants des ministères en charge du commerce , des finances , de l’administration territoriale , de l’intégration africaine , en présence des gouverneurs des régions des Hauts Bassins et de la Boucle du Mouhoun sur la création d’une zone économique .
La sécurité entre les deux Etats était également au menu de cette visite avec une séance de travail entre les représentants des forces de Défense et de sécurité Burkinabè et maliens , en présence des gouverneurs des régions du Nord et du Sahel . « J’ai été chargé par le Président Ibrahim Boubacar Keïta de venir voir son homologue pour lui faire le point de la situation sécuritaire générale au Mali., parce que nous faisons face aux mêmes problématiques de sécurité », a expliqué Soumeylou Boubèye Miaga
Avec la menace des groupes terroristes au niveau des frontières des deux pays, la solidarité et la coopération entre les deux Etats est plus que nécessaire. « Parce que sur nos territoires respectifs, nous avons des groupes terroristes, des djihadistes, des groupes d’autodéfense, des différents groupes armés qui sont plus ou moins instrumentalisés par les forces que nous combattons. Faisant face aux mêmes problématiques, nous avons jugé nécessaire d’avoir une réponse concertée d’autant plus que nous avons une frontière commune, nous avons des communautés de part et d’autre qui sont identiques », souligne le Chef du gouvernement malien.
A l’issu des ces travaux , les deux premiers ministres, ont animé un point de presse .
Pour le premier ministre Paul Kaba Thiéba, cette visite entre dans le cadre de la coopération et de renforcement des liens d’amitiés qui existe entre les deux pays . A l’issue des travaux les deux pays sont convenus de mutualiser leur effort pour faire face au terrorisme en partageant les informations a travers les communautés à la base qui sont les premières victimes. A cet effet les élus locaux des régions affectées par le terrorisme seront outiller par le mécanisme de concertation décentralisée (gouverneurs , préfets et les commissaires ) de la force conjointe du G5 sahel qui existe déjà ,ce ci dans le but d’avoir les informations utiles . Ainsi il est prévu la prise en charge des populations déplacées dans les zones affectées par les attaques dans les deux pays .
La lutte contre le terrorisme ne peut être efficace sans le développement des populations . « le développement doit être axé sur le bien être de nos populations par les ( soins ,scolarisations …routes…) pour les soustraire de l’emprise du terrorisme » a dit Paul Kaba Tieba. Ils ont également parlé de la mise en œuvre d’ un projet de développement dans le domaine de l’agriculture dans les régions de Sikasso au mali , de Bouaké en Cote d’ivoire et de Bobo Dioulasso au Burkina Faso.
Fiakofi Kossi (stagiaire)
