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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience le ministre de la justice du Royaume du Maroc, Mohamed Auajjar ce lundi 3 septembre 2018. Cette rencontre s’est soldée par la signature de convention judiciaire en matière civile, commerciale et administrative, en matière pénale et une convention en matière d’extradition entre le Burkina Faso et le Royaume du Marco.
Les relations entre le Burkina Faso et le royaume du Maroc sont au beau fixe en témoigne l’audience accordée par le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba au ministre de la justice du royaume du Maroc, Mohamed Auajjar. Si le ministre de la justice marocaine s’est rendu à la primature ce lundi 3 septembre 2018, c’est dans le but de signer un certain nombre de conventions qui vont mieux sceller les relations entre son pays et celui des Hommes intègres. Trois conventions ont donc été signées, il s’agit de la coopération judiciaire entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc en matière civil, commerciale, administrative, en matière pénale ainsi qu’en matière d’extradition.
A sa sortie d’audience le ministre de la justice Marocaine a laissé entendre que les prochains jours seront consacrés à la signature d’une autre convention entre les deux institutions judiciaires sur la formation des magistrats. « Avec mon collègue le ministre de la justice burkinabè, nous nous engageons à mettre en application cette coopération dans les plus brefs délais. Les semaines à venir, verront la concrétisation de cette coopération en matière d’échanges et de formation », a promis Mohamed Auajjar. Dans son allocution, il est revenu sur l’effort que le Burkina Faso a consenti dans le renforcement du processus démocratique. Il a aussi expliqué que le Royaume du Maroc gagnerait à suivre l’exemple du pays des Hommes intègres dans l’instauration d’un Etat de droit et le renforcement du processus démocratique. « Le Maroc a beaucoup à apprendre de l’expérience du Burkina Faso en matière de processus démocratique et d’installation d’un Etat de droit », a-t-il rassuré.
Dans ses propos, il ressort que la signature de ces conventions constitue un moment historique dans la coopération entre les deux pays. « Je me réjouis de la coopération qu’entretiennent nos deux pays », a ajouté le ministre de la justice Marocaine. Avant de clore ses propos, ce dernier a fait savoir que les deux pays doivent élargir leur terrain de coopération et s’attaquer à d’autres domaines de coopération.
Thierry KABORE (Collaborateur)
