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Pape Diouf, Aurlus Mabélé, Manu Dibango… des légendes africaines du sport et de la musique, emportées par le Covid-19. La maladie n’épargne pas non plus les célébrités politiques mondiales. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson a été testé positif, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a également été mis en confinement. Le coronavirus ne connait pas de classe sociale et ne fait pas de différence entre les personnes. Les grands sont submergés. La France, puissance nucléaire, peine elle-même à produire un masque, produit de première nécessité dans la lutte contre le virus, elle en commande en Chine.
Tous les gouvernements du monde sont critiqués par leurs citoyens pour leur tâtonnement et leur manque d’anticipation dans la gestion du Covid-19. Dans cette crise, ni les autorités, ni le système médical et encore moins les populations ne sont préparées. Au Burkina Faso, le nombre de cas confirmés grimpait à 261 avec 15 nouveaux cas enregistrés à la date du 30 mars. Malgré, les différentes mesures prises pour freiner la propagation du virus, la riposte au Covid-19 n’est pas structurée et le plan face à la pandémie manque d’ambitions.
Nos morts nous interpellent. Le sursaut national s’impose. Au lieu d’aider à faire respecter strictement les mesures de prévention, des citoyens ont choisi comme réponse, de jouer aux artificiers. Dans la prise en compte des opinions, il n’y a que le Chef de File de l’Opposition qui a fait une sortie louable mais ‘’enrhumée’’ dans ses propositions. La société civile de nature très active a d’autres virus à fouetter. Les autorités sont accusées d’être aux abonnés absents au point où on se demande si une mue du Chef de l’Etat en présentateur télé, ne parviendra-t-elle pas à éradiquer la maladie ? Si nos mentalités n’évoluent pas, nous risquons tous de payer cher le prix de nos turpitudes.
AG IBRAHIM MOHAMED
