Coronavirus : 114 cas positifs confirmés et 7 guérisons au Burkina

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A la date du 23 mars 2020, l’on enregistre 114 cas positifs confirmés dont 96 à Ouagadougou, 6 à Bobo, 6 à Boromo, 2 à Dédougou, 2 à Houndé, 1 à Manga et 1 à Banfora, avec 4 décès et 7 guérisons. C’est ce qui est ressorti de la conférence de presse du gouvernement, tenue ce 24 mars 2020 dans la ville de Ouagadougou.

Pour mieux endiguer la maladie, le coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, le Pr Martial Ouédraogo a fait savoir que par rapport à la charge de travail, une équipe de 30 personnes qui vont se relayer toutes les 8 heures a été mise en place. Mais « tous les postes sont fonctionnels », a-t-il dit. Concernant les 114 cas positifs, il soutient que c’est 183 tests qui ont été faits pour les obtenir.

« Chacun doit être responsable de la santé de sa famille et de celle de la population », a martelé le ministre de la communication Remis Fulgence Dandjinou. Pour lui, la chaine de transmission communautaire est la chaine par laquelle le virus se propage, avant de dire avec insistance que cette situation est d’une urgence nationale. Par conséquent, chacun doit suivre scrupuleusement les mesures restrictives prises par le gouvernement pour minimiser la propagation de la maladie. Selon Martial Ouédraogo, une personne atteinte du Coronavirus peut infecter trois autres personnes.

Pour les voyages interurbains, le ministre Dandjinou a affirmé que tous les voyageurs seront contrôlés. De ses explications, « plus on aura des personnes contaminées, plus on aura des cas de détresse et plus on aura de cas graves ». La pandémie est telle qu’il ne faut rien faire au hasard. « Les mesures pourront être évolutives. S’il faut mettre Ouagadougou et Bobo Dioulasso en quarantaine, on le fera », a renchérit le ministre de la communication à cet effet. Parlant de la fermeture des marchés et yaars, il a laissé entendre qu’il faut trouver le juste milieu pour pouvoir assurer le ravitaillement de la population.

Pour ce qui est de ceux qui ne respectent pas le couvre-feu, Remis Fulgence Dandjinou a été claire, précis et concis. « Celui qui ne respecte pas le couvre-feu, c’est à ses risques et périls. Je suis entièrement solidaire avec les Forces de défense et de sécurité. C’est une question de santé », a-t-il déclaré.

Nicolas Bazié

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