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Ils sont plusieurs milliers d’enseignants du privé à être actuellement dans une situation critique, suite à la fermeture des écoles dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus. C’est la situation que la CNEP-B, a dépeint ce vendredi 24 avril face à la presse. Selon les conférenciers du jour, environ 1625 établissements privés sont fermés sur toute l’étendue du territoire national. Une situation qui selon la CNEP-B, a plongé les enseignants dans une misère noire sans précédent. En effet, pendant cette période d’inactivité les enseignants n’ont pas de salaire.
A en croire Tindado Amadou porte-parole de la coordination, le pire c’est que le gouvernement n’a pris aucune mesure visant à soulager la souffrance des enseignants. « Pendant qu’ailleurs, les gouvernements et les autorités en charge de l’éducation développent des initiatives d’accompagnement de concert avec les acteurs pour briser la chaine de contamination de la maladie, au Burkina Faso, le gouvernement et les promoteurs des établissements privés se sont illustrés par un mutisme et une absence de mesures d’accompagnement conséquentes au profit des enseignants du privé », a laissé entendre le porte-parole.
La CNEP-B demande donc aux autorités de travailler de concert avec les promoteurs des établissements privés afin de mettre fin à leur calvaire.
MICHEL CABORE
