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Tout en réduisant la période d’enrôlement sur les listes électorales à une seule semaine, la Commission électorale a voulu, par ailleurs, innover en multipliant les bureaux d’inscription sur le territoire. En théorie, ces 10 500 bureaux devaient faire jouer la proximité auprès des électeurs et motiver ces derniers à s’inscrire.
On ne sait si le résultat, avec 428 233 nouveaux inscrits, est à la hauteur des espérances de la Commission, mais désormais on dénombre 6 746 544 Ivoiriens en droit de voter aux prochaines élections locales et municipales.
Toutefois, selon le deuxième vice-président de la Commission électorale, il y aurait près de 3 millions d’Ivoiriens en âge de voter qui ne seraient toujours pas enrôlés.
Si le niveau d’inscription est relativement faible, on peut supposer que le temps de l’opération était trop court ou que le mot d’ordre d’une partie de l’opposition, qui a appelé à boycotter cette campagne, a été suivi. Dernière hypothèse, plus prosaïque : le potentiel désintérêt des Ivoiriens pour la chose politique.
Sur ce dernier point on en saura plus fin septembre ou courant octobre, lorsque les élections municipales et locales auront lieu. Le taux de participation sera alors un précieux indicateur.