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La finale du tournoi de pétanque s’est tenue le 14 septembre dernier sur le terrain du haut-commissariat de Nouna. C’est une initiative de l’association YIRIBA rendu possible grâce à l’appui de Nabi Issa Coulibaly, Directeur Général de la poste.
Les habitants de la Kossi se sont familiarisés avec ce sport peu pratiqué dans la province. Une édition placée sous le co-parrainage du président du conseil régional de la Boucle du Mouhoun, Boubacar Sanou et de Nabi Issa Coulibaly, DG de la poste, puis sous le patronage du Ministre de l’habitat et de l’urbanisme. Le but est de rassembler la jeunesse et renforcer la cohésion sociale. Pour Seydou Maiga, responsable de l’association YIRIBA, il s’agit de fournir un cadre de divertissement et de partage grâce au sport et promouvoir le pétanque . L’association qui prévoit l’organisation d’autres compétitions sportives, cherche à créer et maintenir une sphère de dialogue dans la province. Le responsable de l’association a donc salué le plein engagement de Nabi Issa dans la réalisation de ces projets ainsi que la forte implication de Seydou Zoré, directeur provincial des sports et des loisirs de la Kossi.
Par ailleurs, 11 équipes se sont affrontées sous les yeux curieux d’une foule massivement sortie. C’est l’équipe « A5 de la Renaissance » qui a remporté le trophée de cette première édition et a reçu une enveloppe de 45 000 FCFA. Toutes les autres équipes participantes ont également été primées. « Je suis content parce que la population a pu découvrir un jeu passionnant auquel je me consacre depuis des années », affirme le responsable de l’équipe championne, Kiendrebeogo Maurice.
Les organisateurs ont saisi l’occasion pour nettoyer le CMA et le CSPS diocésain de Nouna en collaboration avec les femmes de la ville. Ces femmes ont reçu 8 cartons de savons, 3 sacs de poudre d’omo de la part de Nabi Issa Coulibaly, précurseur de l’activité. Ce dernier a profité tenir une promesse en donnant un vélo à Alimatou Diallo, une victime de mariage précoce dans le village de Tèbèrè et sauvée grâce à la dénonciation du journaliste Madi Kebre et à l’action des autorités de la Kossi.
Issa Lazare Kolga, correspondant
