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Considérée comme le berceau de la maladie à Coronavirus, la ville de Wuhan et toute la province de Hubei avaient été placées en quarantaine pour deux mois. Cependant, après de dures épreuves les 56 millions d’habitants sont enfin au bout du tunnel. En effet, les autorités ont décidé de la levée totale du confinement dans cette province.
Déclenchée au mois de décembre 2019, à Wuhan dans la province de Hubei, la pandémie du Coronavirus a écrit une page sombre dans cette partie de la Chine continentale. La zone a enregistré le plus de morts dans le pays de Xi Jinping. Ainsi, du personnel soignant en passant par les populations et les autorités, personne n’a échappé aux coups d’épée mortelle de cet ennemi invisible aux conséquences innombrable. Du côté de l’économie tout était à genou : commerce, tourisme, aviation, industrie, tout était aux arrêts du fait de la quarantaine instaurée en fin janvier pour une durée de deux mois. Durant ces temps 56 millions d’habitants soumis au confinement total, ont vécu le pire cauchemar de toute leur existence.
Mais grâce aux multiples efforts du gouvernement communiste et la discipline des populations, le mal a reculé et l’espoir renait chez les chinois. Le nombre de nouveaux cas était extrêmement faible ces dernières semaines dans le Hubei. Cette victoire d’étape a conduit le gouvernement à annoncer le 8 avril, la levée de ses restrictions aux déplacements. Les habitants du reste de la province du Hubei pourront donc sortir des frontières provinciales dès ce mercredi. C’est une page d’histoire récente qui est alors tournée.
Le 29 mars dernier, une première étape avait été franchie puisque la quarantaine avait été rompue dans la ville, alors que certaines personnes venaient de passer jusqu’à 60 jours totalement enfermées chez elles. A l’image de plusieurs pays du monde le Burkina Faso, est également frappé par la pandémie du Coronavirus. Au-delà des efforts du gouvernement, il serait encore mieux que les populations veillent au strict respect des consignes sanitaires si nous voulons venir à bout de cette maladie.
MICHEL CABORE