[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
177 milliards FCFA comme plan de riposte sanitaire contre la pandémie du COVID-19, libération de 1207 prisonniers, traitement des malades à base de la chloroquine et rectification de la loi de finance, voilà entre autres les clauses du e-conseil des ministres tenu, ce 2 avril 2020, dans la capitale burkinabè.
Le conseil des ministres tenu ce jour, a eu pour point névralgique, la riposte contre le coronavirus qui gagne du terrain depuis le 9 mars 2020. A analyser les propos du ministre de la communication et des relations avec le parlement Remis Fulgance Dandjinou, le plan initial de la lutte contre la pandémie qui se chiffrait à 11 milliards de FCFA est passé à 177 900 000 000 FCFA. Selon lui un arrêté ministériel sera signé, validant la mise en œuvre du protocole de traitement de l’épidémie à base de la chloroquine. Au titre du ministère de la justice, les autorités ont décidé de libérer 1207 prisonniers qui seront par la suite réinsérer socialement.
Depuis l’avènement de la maladie, ce sont au total 8 régions sur 13 qui sont touchées au Burkina Faso. Et le gouvernement dans ce sens, redoute un nombre exponentiel de 7000 cas graves au COVID-19, d’ici le début du mois de mai, si l’on n’y prend pas garde. Pour ainsi dire que si l’on veut éviter une éventuelle hécatombe, chaque Burkinabè a intérêt à respecter strictement les mesures édictées par les autorités. Il a aussi souligné que des dispositions nécessaires ont été prises pour protéger le personnel soignant. Conscients que la situation sanitaire est une préoccupation de tous, les bons samaritains burkinabè, à travers leurs dons, ont pu mobiliser 1 106 644 771 FCFA.
Pour ce qui est du ministère de l’économie et des finances, il est ressorti du conseil que les perspectives financières et économiques du pays en 2020 et 2021, présentent un impact de contreperformance avec une croissance économique de seulement 2% contre une prévision de 6% avancée. Pour ce faire, le conseil a instruit le ministre de l’économie et le ministre chargé du budget de présenter une loi de finance rectificative à l’Assemblée nationale, pour validation.
Nicolas Bazié