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Suite à la gestion malheureuse de la crise sanitaire en générale et de la mort de la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale burkinabè, Rose Marie Compaoré née Konditamdé, en particulier qui font polémique dans les journaux et sur les réseaux sociaux, l’UPC s’est entretenue avec la presse, ce 30 avril 2020 à son siège à Ouagadougou. Objectif, mettre à nu les mensonges du gouvernement sur la manière dont le Coronavirus est géré.
Les non-dits qui entourent les cas confirmés au Coronavirus et les décès liés à la pandémie au Burkina Faso, depuis le 9 mars 2020 sont assez énormes. Les différentes informations fournies et le doute sur les circonstances du décès de la députée Rose Marie Compaoré selon le deuxième vice-président de l’UPC Adama Sosso, ont amené les députés du parti du lion à interroger le gouvernement. En effet, les informations communiquées par la ministre de la santé ont révélé un certain nombre de mensonges, obligeant la famille éplorée à apporter un démenti clair. Pour couper court, « la ministre de la santé Claudine Lougué/Sorgho doit démissionner », a renchérit le président Sosso.
Le gouvernement à entendre Adama Sosso, a plusieurs fois menti au peuple concernant cette crise sanitaire. Il révèle que la déclaration du ministre de l’enseignement supérieur sur l’efficacité de l’Apivirine, le 26 mars dernier, l’information selon laquelle des Chinois testés positifs dont leur vol venait d’atterrir au Burkina, les 121 milliards de francs CFA pour la location d’hôtels, la déclaration du ministre de l’éducation nationale sur la prise en charge de l’achat des masques de protection et des lave mains pour les écoles, étaient des purs mensonges.
Concernant la mort de Rose Marie Compaoré, l’on a remarqué que l’UPC est restée silencieuse pendant un bon moment. Mais pourquoi ce silence alors que le mensonge était de taille du côté des autorités ? « Nous ne sommes pas restés silencieux », a répondu monsieur Sosso. A l’écouter, une concertation interne a été faite au sein du parti, pour savoir ce qui se passait réellement. « Nous avons même fait une publication sur la page de l’Assemblée nationale, et rencontré la famille de la défunte qui s’est dite être étonnée de ce qui se disait sur les réseaux sociaux, sur la cause de la mort Rose Marie » et « nous avons gardé notre calme pour réunir toutes les informations », a-t-il ajouté.
Le plus choquant dans cette affaire, déplore le deuxième vice-président de l’UPC, ce sont les cas de traitements inhumains réservés à des malades dont certains sont lamentablement décédés, cités dans les journaux Courrier confidentiel et l’Evènement. En tout cas, le parti du lion dit être aux aguets, pour ce qui est de la mise en œuvre des mesures de la relance économique.
Nicolas Bazié
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