La fondation Rayimi de Issouka, un quartier de Koudougou, a volé au secours de cinquante familles vulnérables, le mercredi 3 juin 2020. Chacune d’elle est repartie avec 25 kg de riz, 20 kg de haricot et 3 litres d’huile. Ce geste a été rendu possible grâce à l’appui des partenaires de la fondation ; il arrive pour contribuer à la résilience des personnes démunies face à la pandémie du covid-19.
A l’heure du déjeuner dans cinquante (50) ménages du quartier Issouka de Koudougou, ce mercredi 3 juin 2020, on pourrait tomber sur un plat fumant qu’on partagerait avec son hôte du jour. Et cela par ce que lesdits ménages ont reçu chacun 25 kg de riz, 20 kg de haricot et 3 litres d’huile de la part de la fondation Rayimi. Un geste qui arrive pour aider ces familles démunies dans la résilience face à la pandémie du coronavirus. En effet, depuis l’arrivée du covid-19 au Burkina, les populations ont assisté à une restriction des libertés par les premières autorités du pays, dans le but de limiter la propagation du virus. Et cela n’a pas été sans conséquences pour les acteurs du secteur informel. D’où cette action sociale et solidaire née du fruit du partenariat entre la fondation Rayimi de Issouka avec ses partenaires Occidentaux. « Nous avons contacté certains de nos partenaires occidentaux et nous avons pu bénéficier de dons de la part de certaines associations avec qui nous travaillons. Ce qui est intéressant c’est qu’ils ont en même temps créé des chaines de solidarité en France, où de bouche à oreille des gens qui ne connaissent même pas le Burkina ont participé en contribuant financièrement » confie Patrick Rossi, de la fondation Rayimi.
La collecte de tous ces dons a permis d’organiser deux (2) séances de distributions de vivres. Avant celle d’aujourd’hui, la même action était déjà intervenue avec cinquante (50) autres bénéficiaires, explique Patrick Rossi. Il va plus loin en ajoutant que les bénéficiaires ont été identifié par l’intermédiaire des chefs de zone, car Issouka étant un quartier divisé en six zones où dans chacune d’elle un chef en est responsable. Pour leur part, les bénéficiaires n’ont pas caché leur joie : « Depuis l’arrivée de la pandémie du coronavirus, nous avons assisté impuissamment à un arrêt de nos activités. Ce qui fait que nous ne travaillions pas et ce n’est pas toujours facile pour nous ; donc je me réjouis d’avoir bénéficié de ces vivres. Et je ne peux que remercier les donateurs », se réjoui Jeanne Koala. Et a une autre bénéficiaire de renchérir que : « Pour toute personne qui a mis la main à la poche pour nous venir en aide, nous ne pouvons que la remercier. Ce don viendra nous soulager un tant soit peu, par ce nous nous démêlions pour avoir de quoi manger pour la famille en raison du covid-19. Mais nous gardons toujours la même tendue, car la pandémie est venue plomber toutes nos activités ». Même si la fondation Rayimi aurait voulu rééditer le même geste au profit des ménages vulnérables de la ville de Koudougou, nous fait savoir Mr Rossi, la question financière en a été le principal obstacle.
Aziz KABORE (correspondant)