L’artiste musicien Almamy Kj, vient de mettre un nouveau single à la disposition de ses fans. Il s’intitule Covid19/Covid Business, dont la cérémonie officielle de dédicace s’est tenue le mardi 2 juin 2020, à Ouagadougou. Ce featuring avec Naïm Touré, dénonce avec fermeté la gestion de la pandémie du coronavirus par le gouvernement du Burkina Faso.
« Covid19/Covid Business », c’est le nouveau single de Almamy KJ et de l’activiste Naïm Touré, deux figures emblématiques dans le combat pour la liberté au Burkina Faso. Dans ce contenu de « Citoyens du monde restons vigilants pour éviter de nous faire enterrer vivants », les deux artistes engagés dénoncent la gestion chaotique du coronavirus au Burkina Faso, et appellent les populations à l’éveil des consciences.
Selon les artistes certes la maladie est réelle mais, il y a bel et bien un véritable business qui s’est développé dans cette affaire de coronavirus. « Nous reconnaissons que la pandémie existe, cependant quand on pense à la communication mensongère et aux mesures barrières prises sans des mesures d’accompagnements adéquates, cela devient facile de comprendre que cette maladie a donné l’occasion aux autorités de se distribuer des milliards. Le paludisme et le terrorisme continuent de tuer nos populations. Mais jamais, autant de milliards n’ont été mobilisés pour combattre ces phénomènes », a laissé entendre Almamy KJ. A l’en croire, de toutes les mesures sociales d’accompagnement mises en place par le président du Faso, aucune n’a été concrète sur le terrain alors que les populations ont énormément souffert des conséquences causées par ces fameuses ‘’mesures barrières copiées de la France’’.
Pour l’activiste Naïm Touré, le gouvernement a complètement échoué dans la gestion de cette crise sanitaire. « A toutes les étapes de la pandémie au Burkina Faso, la gestion a été catastrophiques malgré ces milliards qui ont été mobilisés. C’est en cela nous disons que cette maladie a constitué un centre de business pour le gouvernement. L’autre aspect, les autorités ont profité du coronavirus pour fragiliser la lutte syndicale », a –t-il conclu.
MICHEL CABORE
