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Au Burkina-Faso, 80% de la population active est employée dans le secteur primaire qui regroupe l’agriculture, l’élevage, la foresterie et la pêche. Cependant, ce secteur ne contribue qu’à 30% à la formation du Produit intérieur Brut (PIB).
C’est fort de ce constat que la Fondation RAVI, structure à but non lucratif s’est investi depuis 2015 dans l’accompagnement des jeunes et des femmes pour le bien être socio-économique et professionnel, à travers des actions de création d’entreprises et de promotion de l’employabilité.
Selon Smaïla Ouédraogo, ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, représentant le président du Faso, « cette cérémonie se déroule dans un contexte propice à la synergie d’actions en matière de création d’emplois pour les jeunes, acteurs du changement social ».
« La jeunesse burkinabè, est présentement confrontée à diverses préoccupations dont la précarité de l’emploi et le chômage. Plusieurs facteurs expliquent cette situation notamment, l’insuffisance de qualification professionnelle et le faible développement du secteur privé » a affirmé Smaila Ouédraogo. C’est pourquoi, il salue positivement cette initiative de la Fondation RAVI qui va permettre selon lui non seulement aux jeunes de s’inspirer mais aussi de mobiliser des ressources pour leur permettre de réaliser leurs ambitions dans leur localité.
Adéquation entre la Vision V.A de la fondation RAVI et le PNDES
Pour Jacob OUEDRAOGO, ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, la Vision V.A de la Fondation RAVI qui est de transformer structurellement l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration de bien-être social est en parfaite adéquation avec l’objectif global du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).En sus, il a souligné que cette vision traduit le fait de rendre une localité vivable et agréable, centrée sur les besoins de la localité avec pour effet son développement économique et social ; et c’est bien cela l’objectif prioritaire recherché par le gouvernement du Burkina avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers.
Jacob OUEDRAOGO tout en encourageant les jeunes et les femmes bénéficiaires à avoir une vision positive du secteur agro-sylvo-pastoral a invité les participants à s’inscrire massivement afin de développer l’esprit d’entreprise et de participer à la modernisation du secteur agricole pour l’autosuffisance alimentaire et le développement économique et social du Burkina-Faso.
Une initiative à encourager
Dr Rita Bissoonauth, coordonnatrice de l’UA/ CIEFFA, par ailleurs marraine de la cérémonie, a félicité et encouragé les premiers responsables de la Fondation Ravi pour cette initiative : « l’initiative est d’autant plus important car depuis plusieurs décennies nos gouvernants, nos partenaires tant bilatéraux que multilatéraux se penchent sur les questions relatives au développement de la jeunesse qui passe par l’accès à des emplois décents et durables » a laissé entendre Rita Bissoonauth .
Au cours de la cérémonie, Salam Ouédraogo, président fondateur de la Fondation RAVI après avoir présenté de fond en comble le plan quinquennal du programme, a sollicité l’accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, pour que ce programme connaisse un succès au grand bonheur des jeunes et femmes.
La Fondation RAVI dispose d’une plateforme simple et structurée sur sept (7) centres opérationnels hiérarchiques constituant le parcourt de l’édification de l’entrepreneur et de l’employé autonome. Sur deux (2) ans, elle a bouclé au mois de Juillet 2017, son projet pilote de création d’entreprises et d’emplois durables, qui a eu des résultats probants avec des jeunes chômeurs devenus chefs d’entreprise en un (1) ans.
Wendemi KABORE
Excellent mais on fait comment pour beneficier du programme.