[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) a tenu une session d’échange avec les associations et organisations du secteur privé, le 22 juin 2018, à Ouagadougou, en vue d’arrêter une vision commune du secteur privé de l’impact des mouvements sociaux sur les activités économiques du pays. Aussi, à l’issue de ces échanges, des propositions d’actions et des recommandations seront adoptées pour une sortie de crise au sein du ministère en charge des Finances.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina (CCI-BF) n’est pas restée en marge de la crise qui secoue depuis un certain temps le ministère en charge des Finances. Pour ce faire, elle a convoqué ce vendredi 22 juin 2018, à Ouagadougou, une session d’échange avec les associations et les organisations du secteur privé.
Pour le président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Burkina (CCI-BF), Mahamadi Sawadogo dit Kadhafi, cette session a pour but d’échanger avec les différents acteurs du secteur privé sur la situation qui prévaut actuellement au niveau du ministère en charge des Finances.Il s’agit de recevoir les préoccupations des acteurs du privé et d’évaluer aussi l’impact négatif des grèves sur les activités socio-économiques du pays.
Parlant d’impacts négatifs sur les activités économiques, selon Kadhafi, il y a, entre autres,des produits périssables, le retard au niveau des enregistrements, le fil d’attente de sortie des camions du commerce pour livrer et respecter leur contrat, le blocage des documents au niveau du MINEFID, le problème d’enregistrement et de retrait des attestations fiscales afin de pouvoir participer à des appels d’offres. « Rien ne bouge», a regretté le représentant des agents du secteur informel, Seydou Zagré.
Pour ce faire,« nous avons demandé au président Mahamadi Sawadogo, de rencontrer les syndicats et le gouvernement afin de trouver une solution profitable à la population », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « la chambre de commerce et d’industrie a pris le bâton de la médiation ». Elle veut, cependant, rapprocher les deux parties pour une sortie de crise. Il s’agit de négocier avec les deux parties pour trouver des solutions idoines à la grève. Ainsi, la chambre de commerce a appelé aux syndicats et au gouvernement à s’assoir et à discuter. Car, a indiqué Kadhafi, il n’y a pas de situation qu’on ne peut pas négocier. Pour lui, en négociant, ils peuvent trouver des solutions favorables aux deux parties.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)