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Face aux évènements qui se sont succédées au sein du CSC le vice-président assurant l’intérim et exerçant la plénitude du président a voulu par cette conférence livrer les informations bien précises . Suite au récente propositions médiatiques sur le CSC qui font suite a la relecture de la loi organique par l’assemblée nationale le 22 mars 2018, le président par intérim dit que la constitutionnalisation du CSC et l’adoption de la loi organique ont considérablement renforcé son Independence. Cependant il reconnais néanmoins qu’ il y a des insuffisances dans le fonctionnement qui ont été décelées à l’épreuve de la pratique. De plus, Désiré COMBOIGO affirme que l’article 37 de la loi organique , siège du principe et de l’exception d’irrévocabilité du mandat des conseillers et du président de l’institution , a été déclaré anti constitutionnel par le Conseil Constitutionnel au motif qu’il n’a pas compétence pour constater des cas de fraude .
Pour lui , la modification de la loi orgiaque proposée par le gouvernement fait suite à la crise de gouvernance que connait le CSC, décriée par un certain nombre de conseiller et du personnel administratif sans que cela n’infléchisse la mal gouvernance .
Cette mal gouvernance a conduit cependant à l’inculpation de la présidente de l’institution Madame Ini Edwige Nathalie SOME pour malversation et de son incarcération à la MACO amplifiant la crise et induisant du coup des dysfonctionnements majeurs ayant conduit parfois à des décisions illégales de l’administration du Conseil .
Cette situation exceptionnelle , qui est en fait une première au CSC est à l’origine du vide juridique qui l’a plongé dans la tourmente a expliqué Désiré COMBOIGO , vice-président assurant l’intérim et exerçant la plénitude du président du CSC .
Pour faire taire les rumeurs qui vont bon train , Désiré COMBOIGO , vice-président assurant l’intérim et exerçant la plénitude du président du CSC ,a rappelé que « En dépit des difficultés et des allégations de blocage effectif rapportées ça et là , le CSC fonctionne » . ll a exhorté les hommes de médias à plus de professionnalisme fondé sur le respect des règles de la déontologie et de la responsabilité sociale et des lois régissant la presse et la publicité.
Fiakofi Kossi (stagiaire)