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La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCIBF) appelle le gouvernement à prioriser l’éducation afin de la sortir de la situation critique dans laquelle elle se trouve. C’était au cours du point de presse qu’il y a eu lieu ce mardi 22 janvier 2019 à Ouagadougou. Les membres du mouvement écartent toute idée d’année blanche.
« Le système éducatif au Burkina Faso souffre d’un mal terrible ». C’est ce que l’on a compris du point de presse animé par la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCIBF) ce mardi 22 janvier 2019. Parlant de l’éducation de base et du secondaire, la FESCIBF constate que les établissements construits avec l’argent du contribuable sont démolis en quelques mois de livraison avec des conséquences négatives sur les apprenants et leurs parents. Ces derniers se voient obligés de payer plus pour les frais de scolarité.
Elle qualifie d’arnaque, la cotisation des Associations des parents d’élèves (APE). Pour elle, s’il y a liberté d’association, alors adhérer à une association ne doit pas constituer une obligation estime le Secrétaire général national à l’information de la FESCIBF, Noël Togo. Fort de ce constat, la fédération dénonce l’existence de ces associations et demande la suppression pure et simple des cotisations versées chaque année au compte des APE. De plus, le conférencier plaide pour que les rares bibliothèques des écoles secondaires soient fournies en documents.
Au niveau de l’enseignement supérieur, Noël Togo est revenu sur les retards et explique qu’ils se sont accentués dans toutes les Unités de formation et de recherche (UFR) depuis l’avènement du système LMD dans les universités. Pour lui, les retards enregistrés ont des origines diverses, mais un dénominateur commun : la démission de l’autorité politique. A ses problèmes, la FESCIBF ajoute le manque de salle de cours, d’amphithéâtres adaptés pour la projection des cours, des consommables dans les laboratoires, du matériel de laboratoire dans les universités Norbert Zongo et Nazi Boni, avec des coûts de formation exorbitants.
Au regard de ce qui précède donc et constatant le silence des autorités face à la situation alarmante que vie le système éducatif, les responsables de la FESCIBF disent ne pas être prêts à faire une année blanche. C’est pourquoi, ils appellent leurs camarades à se tenir prêts pour tout mot d’ordre de grève lancé par le Bureau exécutif national dans un bref délai.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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