[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Après la coalition nationale des acteurs économiques, c’est au tour de l’association des commerçants pour le progrès(l’ACP) de manifester son mécontentement quant aux mouvements d’humeurs que connait le pays. Au regard de ces différentes manifestations syndicales dont le pays a été témoin, ladite association réclame le retour immédiat à un climat économique serin à son bon profit. Parmi celle- ci, elle s’est beaucoup plus appesantie sur le cas le plus récent, celui des agents du ministère de l’économie et des finances. A cet effet, son président, Madi Guira laisse entendre que « Vous constatez avec nous que depuis trois années, notre pays est sérieusement secoué par des mouvements d’humeurs à répétition des agents de l’Etat qui entachent la marche radieuse du développement économique et social des populations ». Et de poursuivre « Pour cela nous soutenons l’Etat dans son initiative de tout remettre à plat en vue d’une solution satisfaisante pour tous ».
De l’ avis de Madi Guira et ses camarades, depuis la transition jusqu’au putsch manqué de 2015, qui a cependant entrainer des grèves les unes après les autres, le climat des affaires du Burkina Faso a perdu sa saveur.
Cependant ces différentes formes de manifestation syndicale ont eu un impact réel sur l’économie selon l’ACP. A en croire le secrétaire général en charge de l’information Romaric Ilboudo « On constate que ces grèves alourdissent notre environnement économique car nos marchandises ne rentrent pas à temps et même quand ça rentre tôt, nos camions sont encore stationnés et nous ne pouvons pas procéder à la distribution rapide des marchandises. Nous sommes mécontents de cet état de fait qui plombe nos activités ». Les responsables de l’association exhortent par ailleurs le gouvernement à vite remonter la pente car les agents du MINEFID menacent de prendre le mois de juin en otage à travers leur manifestation. Pour ce faire, le Secréaire général Romaric Ilboudo soutient que « cela équivaudrait aussi à prendre en otage l’économie nationale, si jamais ces menaces proférées venaient à être mise à exécution ».
Pour conclure, le président de l’association des commerçants pour le progrès confie que « Nous comptons recourir aux mêmes méthodes que les autres si nous n’obtenons pas gain de cause après nos multiples tentatives d’apaisement. Ainsi, si tout le monde se retrouve en train de marcher je crois que la solution va se trouver » a-t-il souligné.
Flore Kini (Stagiaire)