Le jeudi 09 juillet 2020 à Ouagadougou les députés ont tenu une session parlementaire sur le projet de loi portant loi de finance rectificative du budget de l’État exercice 2020. Sur 98 votants, ce sont 88 élus nationaux qui ont donné un avis favorable au projet de loi.
Pour répondre au mieux aux besoins du moment liés à la pandémie de la Covid-19, le gouvernement bénéficie d’un réajustement budgétaire. En effet, le jeudi 09 juillet 2020, réunis en plénière, les députés ont donné leur quitus au projet de loi portant loi de finance rectificative pour l’exécution du budget de l’État exercice 2020. A en croire le ministre des finances Lassané Kaboré, les dépenses budgétaires s’élèvent à plus de 2500 milliards de FCFA, soit un déficit de plus de 285 milliards de FCFA. Le vote de la loi rectificative du budget exercice 2020 de l’État qui a réuni 98 votants a permis, après un vote des 27 articles pris de façon individuel, d’être adopté au finish par un vote à main levée de 88 voix pour et 10 abstentions en provenance de l’opposition.
Selon le rapport de la Commission des Finances et du Budget (COMFIB), l’adoption du projet de ladite loi est due à l’apparition de nouveaux défis liés à la pandémie de la Covid-19. A cela s’ajoute les questions sécuritaires, la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. L’objectif, c’est de permettre à l’État de consolider ces recettes, pour être en phase avec le Plan national de développement économique et social (PNDES). Un avis qui trouve écho favorable auprès des différentes commissions parlementaires qui ont eu l’opportunité de se prononcer. « La majoration du budget permettra de faire face aux mesures sociales nées de la pandémie de la maladie à coronavirus, de financer les élections à venir, de renforcer le dispositif sécuritaire déjà en place, et de répondre aux doléances des personnes déplacées internes.
Le ministre Lassané KABORE qui a défendu le présent projet devant la représentation nationale a expliqué son bien fondé. Pour lui, la pandémie de la Covid-19 a chamboulé l’ordre budgétaire préétabli. Le mal a mis à nus la vétusté du système sanitaire national, et des différentes installations contraignant le gouvernement à recourir à un réajustement pour revenir aux prévisions initialement prévues.
Wendemi Annick Kaboré