Crise sécuritaire au Burkina Faso : la CODEL propose des solutions palliatives

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La Convention des Organisations de la Société civile pour l’Observation Domestique des Elections(CODEL) a proposé des solutions pour remédier à la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso. Les échanges ce sont déroulés au cours d’un point de presse qu’elle a animé à Ouagadougou le 11 octobre 2018. Selon Daniel Da HIEN vice-président de la CODEL, il faudra accélérer le processus de réconciliation nationale.

Crise sécuritaire au Burkina Faso : la CODEL propose des solutions palliatives La Convention des Organisations de la Société civile pour l’Observation Domestique des Elections(CODEL) a proposé des solutions pour remédier à la  situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso. Les échanges ce sont déroulés au cours d’un point de presse qu’elle a animé à Ouagadougou le 11 octobre 2018. Selon Daniel Da HIEN vice-président de la CODEL, il faudra accélérer le processus de réconciliation nationale. Près de 200 décès, c’est le bilan que dresse la CODEL des attaques terroristes depuis janvier 2016. Des attaques parfois taxé de terrorisme, de djiadisme, et même d’attaques venant de grands bandits. Est-ce une situation qui a été créé pour diviser le pays ? S’interroge le vice-président de la CODEL Daniel Da HIEN. Pour cela, la CODEL se délecte de sa mission première qui est l’observation des scrutins et donne son opinion vis-à-vis de la crise sécuritaire dans le pays et propose quelques éléments de solutions. Elle dit avoir identifié des leviers qui doivent être mise en œuvre pour venir à bout du phénomène. Il s’agit d’abord, du renforcement de la collaboration entre forces de défense et de sécurité et population civile. La méfiance continue d’exister entre population et FDS, la collaboration est donc nécessaire pour relever le défi sécuritaire. Les autorités sont alors appelées à trouver de nouvelles approches dans la collaboration tout en respectant les droits des populations lors des investigations.

Les premiers responsables de la CODEL déplorent par ailleurs la méthode de communication car la population selon elle, ne sait pas comment dénoncer, quoi dénoncer et auprès de qui ? « Des familles se sont vu décimer parce que leurs fils ont participé à la dénonciation » ont-ils soutenus. Ensuite, le renforcement des capacités techniques et matérielles des FDS à répondre aux défis sécuritaires est nécessaire selon les conférenciers.

Daniel DA HIEN et son équipe interpelle la hiérarchie militaire à trouver des stratégies pour lever les barrières linguistiques dans la collaboration entre les FDS et la population civile, ainsi que l’accélération du processus de réconciliation nationale. Même s’il ne semble pas avoir de lien direct apparent, la CODEL estime que l’accélération du processus de réconciliation pourrait contribuer à apaiser les cœurs et peut être permettre la mobilisation efficace de tous pour résoudre les problèmes d’insécurité a laissé entendre le vice-président.

Des nouvelles réformes électorales
La CODEL salue le nouveau code électorale mais regrette le fait que certains points n’aient pas été prises en compte lors de la révision dudit code. Il s’agit des candidatures indépendantes qui sont soumises aux mêmes conditions que les partis politiques. Aussi, de la révision du quota genre en vue de favoriser une plus grande représentativité des femmes en politique. Enfin changer le mode d’élection des maires, surtout que le scrutin direct a montré ses limites.
Sur la tenue ou non d’un référendum en 2019, elle est favorable à un vote de tout ou partie de la constitution par l’Assemblée Nationale en vue d’économiser les ressources actuelle qui seraient nécessaires pour répondre aux nombreuses sollicitations des populations.

Mireille Bailly

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