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Et pour cause, depuis l’arrestation de son ancienne présidente, Ini Nathalie Somé, le CSC a été confronté à de nombreuses et diverses crises. Ce que n’a pas manqué de relever Désiré Komboigo qui jusque-là assurait l’intérim à la tête de l’institution. Une crise qui n’a pas empêché l’institution de réaliser un bilan appréciable selon son responsable sortant. Il a de ce fait appelé le président entrant à s’atteler à redorer le blason de l’institution. Ce qui passe par la reconstitution de l’administration, l’élaboration d’un projet de budget pour 2019, la dynamisation des directions déconcentrées entre autres.
Défis multiples
Tout en rendant hommage à son prédécesseur, le nouveau président a traduit sa disponibilité à travailler avec tout le monde y compris les « rebelles ».Le CSC doit retrouver ses lettres de noblesses parce qu’à l’entendre « le collège entrant n’aura pas d’excuses auprès de l’opinion ».D’autant que comme l’a souligné le président sortant, entre les consultations électorales en vue et alors que les internautes ont le vent en poupe, les défis sont à la fois divers et multiples.
Natif de Tambaga dans la province de la Tapoa, Mathias Tankoano est magistrat de formation. Il a à son actif plusieurs missions d’observations électorales pour le compte de l’Union africaine entre autres. Il était précédemment conseiller spécial du chef de l’Etat.