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Le ministère en charge de la justice a tenu ce mardi 30 juillet 2019, son tout premier cadre sectoriel de dialogue (CSD) à Ouagadougou. Cette session a pour objectif global de valider le projet de rapport de performance à mi-parcours 2019 du CSD.
Pour la mise en œuvre du PNDES, 14 cadres sectoriels de dialogue ont été identifiés dont le Cadre sectoriel de dialogue justice et droits humains (CSD-JDH). Le CSD-JDH, placé sous la présidence du ministre en charge de la justice, est chargé de superviser la mise en œuvre de la politique du secteur de la justice et des droits humains, de donner les orientations nécessaires pour la mise en œuvre des actions en vue de relever les grands défis du secteur en cohérence avec les priorités du PNDES, d’assurer le dialogue sur la politique sectorielle, les appuis budgétaires sectoriels et l’efficacité de la coopération au développement. Ainsi, le CSD-JDH tient sa revue à mi-parcours 2019. Pour le ministre en charge de la justice, René Bagoro, les résultats des activités sont peu satisfaisants. « Nous avons un taux peu satisfaisant parce qu’il ne dépasse pas 35% en termes d’exécution financière alors que l’année passée à la même période le taux était supérieur à 35% » a-t-il déclaré. Plusieurs raisons selon lui justifient ce taux.
Il s’agit entre autres de la scission du ministère de la justice en deux, lors de la formation du nouveau gouvernement, en janvier dernier. Et lorsque cela arrive explique le ministre il y a de la lenteur au niveau de l’engagement budgétaire. Aussi poursuit-il, beaucoup d’indicateurs sont aussi tributaires de la situation sécuritaire. D’où la nécessité des acteurs à saisir ce cadre d’échanges pour faire le diagnostic de la situation afin de dégager des solutions idoines. Les partenaires techniques et financiers présents à ce CSD sont allés dans le même sens que le ministre. A cet effet, Mia Rimby représentante des partenaires techniques et financiers explique que le Burkina Faso fait face à d’énormes défis à relever. Il s’agit du renforcement de l’indépendance de la justice, la construction de maisons d’arrêts et de correction pour désengorger celles déjà existantes, l’accessibilité de la justice à tous, la mise en place opérationnel de l’observatoire de gestion des conflits communautaires ; et l’opérationnalisation et l’autonomisation de la commission nationale des droits humains.
Par rapport aux exactions reprochées aux forces de défense et de sécurité, le ministre de la justice a déclaré que les acteurs de la justice joueront leur rôle à travers la prise de mesures pour arrêter et prévenir les conflits. Au terme de cette session, il est attendu entre autre, l’examen et l’adoption du bilan à mi-parcours 2019, la validation des actions et mesures du CSD pour le second semestre
Mireille Bailly
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