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Le salon international du textile africain (SITA) a ouvert ses portes ce mercredi 28 novembre, 2018 à Ouagadougou. Trois jours durant, Ouagadougou, vibrera au rythme de la 5e édition du SITA, placée sous le signe « Avenir du textile africain : défis environnementaux et perspectives de développement socio- économique.
Le coton africain brillera de mille feux, trois jours durant à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. C’est parti pour la 5e édition du salon international du textile africain (SITA), dont l’objectif est de promouvoir le développement du textile à travers la création d’une filière porteuse d’espoir pour l’agriculture africaine grâce à la valorisation du port du tissu traditionnel africain. Le SITA 2018, regroupe plusieurs pays africains autour d’un même intérêt, l’or blanc. En effet le coton étant la principale culture de rente de plusieurs pays africains, sa culture et son traitement occupe une grande partie des activités des populations africaines.
« Nous sommes réunis aujourd’hui, pour célébrer et magnifier le textile africain. Nous sommes également réunis ce jours pour témoigner de notre soutien aux acteurs de la filière du textile, pour leur inestimable contribution à l’essor des économies de nos pays et de l’ensemble du continent africain » a laissé entendre, Paul Robert Tiendrebeogo, ministre de l’Intégration Africaine et des burkinabè de l’Etranger, représentant le président du Faso, Roch Marc Kabore. Selon lui, le SITA, promeut l’intégration africaine, et du même coup, valorise le textile africain, unique mais divers.
Pour la Directrice Général du SITA, Antoinette Yaldia, le salon international du textile africain est une initiative privée dont l’ambition est de contribuer à l’avènement d’une filière intégrée, créatrice d’emplois durables. « Valoriser les produits faits à base du textile africain, en invitant à Ouagadougou plus d’une quinzaine de pays africains, c’est valoriser l’identité africaine dans sa diversité » a –t’elle signifié. Avant de poursuivre « Ce faisant, le SITA se veut un évènement de brassage culturel, de création de maintien de la flamme de l’espoir pour de lendemains qui chantent en faveur des acteurs de la filière textile, dont un vecteur de développement ».
Par ailleurs, cette cérémonie d’ouverture a été marquée par une parade des tenues traditionnelles, suivie d’une visite des stands à la découverte du savoir- faire artisanal du monde de la filière textile venus d’ici et d’ailleurs.
Flore Kini (Stagiaire)